Villeneuve-la-Garenne en bref
Département : Hauts-de-Seine
Code postal : 92390
Population : 23824 habitants
Région : Ile-de-France
Arrondissement : Nanterre
Canton : Villeneuve-la-Garenne
Code postal : 92390
Population : 23824 habitants
Région : Ile-de-France
Arrondissement : Nanterre
Canton : Villeneuve-la-Garenne
Histoire de Villeneuve-la-Garenne
Pont de Villeneuve-la-Garenne 1872 par Alfred SisleyCette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !
A l’origine La Garenne était un hameau de pêcheurs et s’étendait sur un kilomètre le long de la Seine (de part et d’autre de l’actuel pont de l’Ile-Saint-Denis).
A partir de 1844 ce quartier de Gennevilliers se développe assez vite, avec la construction de deux ponts suspendus.
Celui situé au centre du bourg situé dans le prolongement de l’avenue de Gennevilliers (avenue de Verdun actuellement) fut conçu par Marc Seguin . Il permet, depuis cette date de relier, Villeneuve, d’abord à l’agglomération de Saint-Denis (en traversant l'Ile Saint Denis) puis de Paris puisque deux ans plus tard le chemin de fer du Nord reliant Paris à Saint Denis est construit.
Toutefois les habitants passent le pont moyennant un octroi. Ce pont suspendu utilisé jusqu’au début du XXème siècle a inspiré beaucoup de peintre, notamment Alfred Sisley.
Lors de la guerre de 1870, il y avait à Villeneuve une batterie, une petite redoute qui ne fut jamais totalement terminée. Elle était située face à Epinay sur Seine, actuellement avenue de la Redoute
En 1903 un nouveau pont plus large, (ou il est interdit de trotter) remplace le pont suspendu. Cette modernisation contribue au développement du hameau.
Le canotage, les guinguettes, cafés-restaurants et autres débits de boissons se multiplient (les 100 Kilos, la Belle Gabrielle, la Tête d’argent, la Tête d’or, le Cadran solaire, au picolo d’Auvergne ...) En 1920 ils y en a une trentaine environ. Les habitations du hameau sont pour l’essentiel, concentrées le long des quais et de l’avenue de Gennevilliers (avenue de Verdun actuelle) ou de superbes maisons sont construites.
Le bilan des inondations de 1910 est catastrophique.
Malgré les digues l’eau atteint 1,20m dans beaucoup d’endroits.
Les cultures sont ravagées, les maisons s’écroulent beaucoup d’animaux périssent noyés.
Dans le hameau de Villeneuve on est vite obligé d’entrer dans les maisons par les fenêtres du 1er étage car le rez-de-chaussée est impraticable .
Dès le 21 janvier, les avenue de Gennevilliers (avenue de Verdun) et d’Asnières (Bd Gallieni) sont submergées. Le 26 janvier les écoles sont évacuées.
Dans la nuit du 27 au 28 janvier, les digues sont submergées. Les familles les plus touchées sont évacuées en barques ou en embarcations de fortune.
Le 29 janvier l’inondation est générale. C’est seulement début février que la décrue s’amorce, mais il faudra plusieurs semaines pour nettoyer les boues et déblayer les rues des amas de ferrailles et de détritus de toutes sortes.
source : Wikipedia