Vittel en bref
Département : Vosges
Code postal : 88800
Population : 6267 habitants
Région : Lorraine
Arrondissement : Neufchâteau
Canton : Vittel
Code postal : 88800
Population : 6267 habitants
Région : Lorraine
Arrondissement : Neufchâteau
Canton : Vittel
Histoire de Vittel
BlasonnementEcartelé aux 1 et 4 losangé d'or et de sable qui est de Lignéville, aux 2 et 3 de gueules à deux clefs d'argent en sautoir qui est de Remiremont, sur le tout de gueules taillé ondé d'or.
La devise Fonte revivisco (je revis par une source) évoque la prospérité récente de Vittel depuis la découverte des eaux minérales en 1854.
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Époque préhistorique et gallo-romaine
Quelques silex, tumuli, mardelles (margelles) et autres vestiges préhistoriques de l'époque taillée et polie, recueillis sur les pentes de Lima, à Gérémoy et dans le centre même de Vittel, montrent que les bords du Vair ont été habités à l'époque Néolithique.
Des fragments de vases profondément enfouis, trouvés en creusant le puits de la maison Collot, permettent d'affirmer aussi que les Gaulois y ont campé.
Les Romains y ont laissé des traces plus nombreuses et plus importantes ; un petit temple près de la Source Salée, un hypocauste à Gérémoy, une colonnade au centre même du bourg, attestant qu'à l'époque gallo-romaine il y avait là un établissement important, domaine rural, pour les uns (docteur Fournier), établissement public, pour les autres ( abbé Pierrefitte ).
Aux pieds des deux points stratégiques que sont Montfort au nord-est, Châtillon (castellum) au sud-ouest, tous deux couronnés de forêts, qui commandent la région, étaient la ville de Ségène et le vicus de Vittel. Plusieurs voies romaines, dont on voit encore les vestiges en certains points, témoignent que l'un et l'autre ont dû être des centres importants à cette époque. Il est intéressant de constater que Vittel paraît de plus en plus avoir été considéré déjà à ce moment comme une ville d'eaux médicinales. Quelques vestiges retrouvés par hasard, au cours de fouilles faites pour l'établissement de fondations d'immeubles, le forage de puits ou le captage des sources, témoignent, sans conteste, que celles-ci étaient connues, appréciées et fréquentées par les Romains.
C'est surtout aux alentours de la Source Salée (Source Hépar actuelle) qu'on en a découvert le plus grand nombre, et parmi eux les plus importants. Un petit temple s'élevait certainement à quelques pas de son griffon. Il en restait des traces et des débris intéressants encore, en 1836, époque où ils ont été détruits ou dispersés lors du défrichement de la forêt, au milieu de laquelle se trouvait la source. C'était un bâtiment carré avec colonnade sur la façade principale. Les colonnes, dont des fragments existent encore, étaient légères et mesuraient 20 centimètres de diamètre. L'un de ces fragments, assez important, propriété de la Société, représente une femme nue, avec la jambe droite fléchie, l'avant-bras droit fléchi sur le bras, qui pend le long du corps. La mutilation de cette statue, dont la nudité a sans doute été le motif, l'a privée de la tête, du haut du corps et des pieds.
Une pierre triangulaire, conservée au Musée d'Épinal, pierre de grès infra-liasique, d'une facture assez primitive, porte l'inscription suivante: « Mon rinurecianne vim. ..tilix ». Une tête de femme surmontée, coiffée en quelque sorte, d'un corps de phoque ou de lamantin descendant sur les épaules, semble avoir été un ornement placé sur un socle, à l'entrée du temple.
Une tête de cheval, bien conservée ; des débris de colonnes ; une pierre de grès sur laquelle on lit : « Var » ; un Scramasax (grand poignard de guerre des Francs), sont conservés à l'Etablissement.
Beaucoup d'autres débris du Temple ont été employés comme pierres de taille dans les constructions de Vittel. On en a retrouvé un certain nombre à l'occasion de réfections ou de démolitions. Les plus importants ont été employés surtout comme montants ou entablement de fenêtres. Lors des fouilles faites à Gérémoy, pour le captage de la Grande Source et des sources voisines, ou pour l'établissement des fondations des hôtels et des bâtiments des bains, on a trouvé de nombreuses fibules romaines, des médailles et plusieurs hypocauste ou fourneaux à briques, paraissant destinés au chauffage de l'eau pour le bain ordinaire ou le bain de vapeur. Ces découvertes autour des sources froides de Vittel sont d'autant plus intéressantes que les Romains, très amateurs de bains et de thermes, n'ont guère laissé de traces d'installations balnéaires qu'auprès des sources d'eaux minérales chaudes.
Au Moyen-Âge
Au VIIe siècle, Vittel faisait partie du patrimoine de saint Romaric qui en fit don au monastère de Remiremont. C'est ce qui explique pourquoi les hospices de Remiremont étaient propriétaires de nombreux terrains acquis pour constituer le domaine de l'établissement actuel.
Le Duc de Lorraine, en qualité de voué de l'abbaye, jouissait d'une partie des territoires concédés, ce qui plus tard amena le partage de la souveraineté qui divisera Vittel en deux seigneuries ou « bans »., On trouvera d’une part, sur la rive gauche du Vair, le « grand bans » relevant du Chapitre (sur la rive gauche du Vair) et sur la rive droite, le « petit ban », appartenant aux ducs de Lorraine.
Telle était la situation au XIe siècle quand l'évêché de Toul se constituait avec ses cadres définitifs, calqués sur ceux de l'administration civile. Vittel sera érigé en archidiaconé, comportant 170 paroisses réparties en 5 doyennés : Bourmont, Neufchâteau, Châtenois, Saint-Ouen et Vittel. Ce dernier comprenait à lui seul les doyennés actuels de Darney, Monthureux-sur-Saône, Lamarche et Bulgnéville.
Plus tard, se laissant distancer par ses rivaux, il subit divers empiètements, ceux des sires de Darney en particulier, jusqu'au jour où l'un d'eux, Aubert, pris de remords, rendit au chapitre tout ce qu'il possédait à Vittel : « tous les édifices que sa mère y a élevés, tant meubles qu'immeubles » Six ans plus tard, Wiard de Deuilly, son parent, faisant son testament au camp de Damiette, suivait son exemple. « Voulant réparer les grands dommages par lui causés au chapitre de Remiremont, lui fait donation de la moitié de tous ses biens qu'il possède à Vittel. »
En 1269, le duc de Lorraine affranchit Montfort et bientôt après le « petit ban ». Peu après, vers 1270, le chapitre, de son côté, affranchit le « grand ban », mais, quelques années plus tard, la seigneurie du petit ban change de maîtres, et en 1291, Ferry III échange avec Jehan de Rosières tout ce qu'il possède à Montfort, Lignéville, Vittel et Domjulien, contre les Salines de Rosières.
Dès ce moment, c'est une lutte sans merci s’engage entre le grand et le petit ban. Cette lutte qui se prolonge pendant cinq siècles, à la fin desquels les seigneurs de Lignéville ont absorbé, en partie, les droits et privilèges du chapitre sur le grand ban et paralysé ainsi l'expansion de Vittel, qui ne reprend sa place qu'à la fin du XIX éme siècle.
Les deux grandes seigneuries étaient bien délimitées, séparées par le ruisseau « le petit Vair », sur la rive gauche le grand ban, celle du chapitre; sur la rive droite le petit ban, celle des sires de Lignéville.
Elles constituaient deux communautés distinctes avec deux mairies, deux paroisses, deux curés, comme deux seigneurs principaux. Mais Cet état de faite fit naître un problème de taille, bien que l’autorité seigneuriale suive les sujets à qui lui sont ils sont soumis, où qu'ils se trouvent., La proximité des deux communautés amène, par les mariages entre habitants du grand et du petit ban, un enchevêtrement de personnes et de propriétés qui entraîne de nombreux conflits au cours de cette longue période.
Le chapitre de Remiremont est puissant, mais il est bien éloigné pour défendre ses sujets et ses intérêts, tandis que les sires de Lignéville, très puissants aussi et pour ainsi dire sur place, ont à ce point de vue tous les avantages.
En 1335 et 1369, les habitants du grand ban, excédés, vont porter leurs doléances à Remiremont contre Joffroy de Rosières d'abord, père de Jehan des Noyers devenu par son mariage avec Jehanne de la Fauche, veuve du duc de Bauffremont, seigneur en partie de Lignéville.
En 1472, une déclaration authentique des droits des sujets du chapitre est faite. Une constitution très libérale leur est octroyée, laissant à la commune son autonomie, avec son maire, ses grands hommes (prud'hommes), son plaid local annuel, qui se tient sous la présidence du chancelier du chapitre et ses assises, où tout le ban est convoqué quand il s'agit d'affaires capitales. Sous ce régime libéral, qui favorise l'instruction et l'agriculture, il n'est presque pas d 'habitants qui ne sachent pas écrire et qui ne possède pas un peu de terre. La propriété y est ainsi très morcelée. Il y à a très peu de domaines d'une assez grande étendue.
À partir du XVIIe siècle
La population, décimée par la Guerre de Trente Ans, qui avait réduit la population de Vittel à 300 âmes environ en 1660, se monte à environ 500 personnes vers 1705. Elle reste essentiellement agricole et partiellement viticole.
La Révolution, en supprimant l'archidiaconé, décapite Vittel, qui devient dès lors un simple chef-lieu de canton, d'autant plus modeste que Lignéville et Valfroicourt sont en même temps érigés eux aussi en chefs-lieux de canton. Ces villes seront privées de ce titre et placées dans le canton de Vittel en 1802.
Vittel, dès lors, reprend une certaine importance, mais devient du même coup l'objet de jalousies à manifestations parfois violentes des bourgs voisins en particulier.
Dès 1832, et bien souvent depuis, Remoncourt cherche à se substituer à Vittel comme chef-lieu de canton. Ce n'est que depuis l'essor que lui a donné la création et surtout le développement de son établissement hydrominéral que la rivalité put cesser.
Mais, la rivalité entre les deux paroisses du grand et du petit ban est plus vive encore que celle existant entre Vittel et les villages voisins. Supprimés en droit lors du concordat, les deux paroisses subsistent en fait jusqu'au milieu du XIXème siècle. L’abbé Noël, seul directeur des deux communautés, s'attache à les fusionner sans y réussir. Quarante ans d'efforts ininterrompus et une autorité qui plusieurs fois porte ombrage au conseil municipal, donnent à celui-ci l'occasion de critiques sévères plus ou moins justifiées, ne porteront pas leurs fruits.
Après lui l'abbé Chiapat, nommé curé de Vittel, poursuit l’œuvre de son prédécesseur sans grand succès non plus malgré la popularité et l'ascendant que lui vaut sa belle et courageuse conduite pendant l'épidémie de choléra de 1854. Avec l'assistance de sœur Charité et de sœur Émile, il soigne, secourt, encourage tous les malades, ensevelit les morts et soutient les familles. La population, par son estime, lui en témoigne son admiration et sa reconnaissance, mais elle ne cède pas à ses objurgations de fusion entre les deux paroisses. Chacune veut conserver son autonomie et avoir ses offices.
Le cimetière est pourtant devenu commun, celui du petit ban subsiste : on en reconstruit le mur en 1869, mais on n'enterre plus autour des églises depuis le choléra.
Usant alors d'un stratagème, l'abbé Chiapat décide que les deux églises devront, obligatoirement, vu leur état de vétusté, être réparées et que les offices seront célébrés provisoirement dans l'une d'elles seulement pendant la durée des réparations de l'autre. Il commence par l'église du petit ban et, après deux ans de travaux de remise en état, les poursuit à l'église de grand ban, tandis que les offices sont célébrés uniquement dans celle-ci d'abord, dans celle-là ensuite.
Après quatre ans de fusion obligée par cet état de choses, l'habitude est prise de se rendre à l'une ou à l'autre des deux églises, ce que chacun fait dès lors.
L’Église du grand ban (la grande église), réparée et agrandie par l'adjonction d'un porche, devient finalement l'église paroissiale. C’est dans cet édifice qu'ont lieu les grandes cérémonies, les mariages et les enterrements, du petit ban comme du grand ban. Dès lors, de même les deux collectivités ne forment qu'une même commune, elles ne forment effectivement qu'une même paroisse.
Au cours de la deuxième période, deux siècles environ après la guerre de 30 ans qui avait porté à Vittel un coup si rude qu'il avait encore grand peine à s'en relever, trois fléaux viennent s'abattre sur la ville et la commune en portant de nouveaux coups à sa population, à sa prospérité, à son développement. Ce sont, en remontant au-delà du XIXe siècle, les invasions, un débordement considérable et subit de la rivière qui ravage tout, et les épidémies de choléra.
Nous retrouvons à leur sujet, dans les archives municipales, le témoignage des dommages causés par les invasions de 1814 et 1815 et des intéressantes dispositions prises pour indemniser équitablement les victimes.
Le 17 mars 1814, le conseil se réunit pour nommer un «jury d'équité », composé du maire, de deux conseillers, et de deux habitants choisis « comme les plus distingués par leurs qualités et leurs connaissances pour « procéder à l'évaluation des denrées de toute nature dont la commune a été frappée de réquisition ».
Peu après, c'est aux armées de l'Empire qu'il faut fournir des denrées et des transports. La répartition des réquisitions est faite proportionnellement aux contributions.
A la séance extraordinaire de septembre 1815, le maire lit la déclaration suivante : « Le 25 juillet dernier, vers les 9 heures du soir, il arrive en mon domicile une avant-garde de troupes alliées qui fut suivie tout à coup d'une division de 1400 à 1500 hommes qui campent tant dans l'intérieur de cette commune que hors de son enceinte, mais tous à proximité; que cette foule considérable d'hommes effraye tellement les habitants de Vittel que la plupart s'enfuient et que, faute d'avoir été prévenu, je n'avais pu m'approvisionner et que, dès lors, je dus frapper de réquisitions les communes voisines, mais avant qu'elles fussent arrivées, cette troupe, qui éprouvait sans doute des besoins, s'abandonne dans la commune et y enlève les subsistances de toute nature pour les porter à leur camp. »
La dévastation chez les habitants fut tellement grande que tous éprouvèrent des pertes considérables.
Devant le nombre et l'importance des réclamations d'indemnité et l'état de précarité des finances communales, il est décidé, le 10 juillet 1816, que le conseil ne pourra faire droit à toutes les réclamations des habitants plus ou moins pillés par les troupes et ne pourra procurer le remboursement et le paiement aux intéressés de ce qui a été réquisitionné par le maire pour fournitures aux troupes des puissances alliées.
La pénurie la plus complète de tout ce qui est nécessaire à la vie, et par-là même une grande misère, succèdent à l'invasion. Il n 'y a plus de bois ; tous les approvisionnements ont été dérobés. Les habitants vont alors dans la forêt, avec une vingtaine de manœuvres pour procéder à l'abattage des vieux arbres qui dépérissent ; le garde forestier et le garde général tentent de s'y opposer et constatent le délit, n'admettant pas le cas de force majeure qui leur est opposé et ils poursuivent la commune. Celle-ci décide de passer outre et de se défendre.
En 1817, le blé atteint des prix exorbitants, le conseil proteste contre la spéculation, sur cette denrée de première nécessité particulièrement, qui rend la vie trop chère à tous, impossible à beaucoup. Il donne alors du travail aux habitants en faisant remettre en état les chemins vicinaux défoncés et « rendus impraticables par le passage des troupes alliées et surtout par celui de leur innombrable artillerie » et il demande l'autorisation de disposer des chênes de la coupe affouagère de 1817 pour être vendus sur-le-champ aux plus forts enchérisseurs et d'employer le bénéfice à salarier les journaliers réparant les chemins. Il compte sur un produit de 1.500 francs environ, qui permettra de leur donner du pain comme salaire jusqu'à la moisson.
Le maire et l'adjoint se rendent au domicile de tous ceux qui possèdent pour leur demander de céder à prix très modéré leur superflu, de grain en particulier, pour les pauvres.
La misère de ceux-ci est à son comble ; l'humanité et le souci de la tranquillité publique font un devoir de leur venir en aide. Le Ier mai, il est pour cela décidé qu'un emprunt de 3.000 francs sera contracté pour être employé à l'achat de farine (à Gray) qui sera distribué aux indigents à un prix très modique, le déficit devant être couvert par souscription volontaire des habitants plus privilégiés.
Le 3 mai, une décision est prise précisant les obligations des meuniers au point de vue des poids et redevances: « même poids de farine et d'issues de grain, moins 1/24 pour droit de mouture et 1/90 pour évaporation résultant du moulage ».
En 1832, l'épidémie de choléra-morbus menaçant la région, le maire est autorisé à dépenser « 200 francs pour procurer des sangsues et du chlorure de chaux qui seront remis aux sœurs hospitalières de Vittel, qui devront soigner ces sangsues et les tenir, ainsi que le chlorure de chaux, à la disposition des personnes qui seraient atteintes de choléra. »
Malgré cette précaution, bien illusoire il est vrai, et cette prévoyance, le choléra fait peu après de nombreuses victimes et augmente la misère de la population, qui était à ce moment remontée à 1.400 habitants.
En 1841, alors que toutes les ressources et le produit des quarts en réserve venaient d'être absorbées par l'acquisition de la maison de cure, la constitution d'une maison commune et d'un nouveau cimetière en dehors du bourg, la réparation des chemins vicinaux et autres dépenses de très urgente utilité, Vittel devint tout à coup victime d'un terrible fléau. Dans la nuit du 28 au 29 mai, un épouvantable orage crève sur le territoire ; les eaux débordées s'élèvent à 2 mètres au-dessus de leur niveau ordinaire et dépassent d'un mètre la hauteur que, de mémoire d'homme, elles n’avaient jamais atteint. Le torrent furieux emmène avec lui tous les ponts de bois, le Pont Perrin, le pont Pâquis et le pont Thouvenin, sans compter bien d'autres petits ponts (ce sont les passerelles), le massif en pierre qui les soutient est entraîné tout entier. Le grand pont, il est vrai, a pu résister, mais de ses deux piliers, un a disparu.
En 1848, l'insuffisance de ressources oblige la commune à demander l'autorisation de contracter un emprunt de 30.000 francs gagé sur le quart en réserve.
En 1854, survient le choléra qui faisant en 13 jours, du 17 juillet au 1er août, 120 victimes, réduit sa population, de 1 410 lors du dernier recensement de 1851, à un peu moins de 1 300 et, avec les deuils, entraîne de nouvelles misères.
La naissance du thermalisme
C'est dans cette situation très précaire que se trouve Vittel lors de l'acquisition, en 1854, d'une fontaine située dans un pré au lieu-dit Gérémoy par Louis Bouloumiè, successivement avocat, magistrat, condamné politique puis déportés en Espagne.
Le premier établissement hydrothermal de Vittel sera autorisé par le gouvernement en 1855.
Le premier établissement de bains apparaît en 1856. De taille modeste, il ne comprend que 3 cabines de bains, une salle de douches et les cabinets accessoires au rez-de-chaussée ; à l'étage, on trouve 3 petites pièces servant de débarras et une quatrième utilisée par le doucheur ou la doucheuse.
En 1857, deux pavillons sont érigés pour les sources Marie et des Demoiselles. À partir de cette période la ville de Vittel connaîtra un développement économique et social très important.
De mai 1941 à septembre 1944, un « camp d'accueil » instauré par l'occupant nazi rassemble plusieurs milliers de Britanniques et d’Américains, tous civils, destinés à servir de monnaie d'échange. Vittel est libéré par la division Leclerc le 12 septembre 1944.
Un encart de « réclame » en 1905
source : Wikipedia