Étival-Clairefontaine en bref

Histoire de Étival-Clairefontaine

Fréquenté au cours du Halstatt moyen, au VIe siècle, puis à la Tène, aux IIIe et IIe siècles avant J.-C., le site de la Pierre d'Appel à Étival - promontoire d’un plateau surplombant de 200 mètres la vallée de la Meurthe et contrôlant le gué d’un chemin stratégique - est occupé à partir du Ier siècle avant J.-C., peut-être à cause de la destruction du village par l'armée d'Auguste. Les objets trouvés lors fouilles de la Pierre d'Appel dans les habitations occupées à La Tène et à l’époque gallo-romaine se trouvent au musée de Saint-Dié.
Le monastère d'Étival (Stivagium) est fondé au VIIe siècle pour les hommes par Bodon (ou saint Leudin), futur évêque de Toul. Il fonde Bonmoutier pour les femmes vers 650. Au IXe siècle, Charles le Gros donne l'abbaye à l'impératrice Richarde. Au Xe siècle, l'abbaye est dévastée par les Huns. Sainte Odile aurait été baptisée à Étival. En 1146, les Prémontrés adoptent le monastère. En 1309, Thiébaut II, duc de Lorraine, accorde les droits de haute, moyenne, et basse justice dans tout le ban. L'abbé d’Étival est fait évêque in partibus, ce qui lui donne des droits quasi épiscopaux dans son territoire et quelques paroisses de sa dépendance.
Voir Liste des abbés prémontrés d'Étival
L'histoire de la commune est aussi liée à celle de l'industrie papetière. Dès 1512, un moine prémontré créa une première papellerie. En 1858, Jean-Baptiste Bichelberger fonde les Papeteries de Clairefontaine qui se caractériseront au XXe siècle par leur couverture pelliculée.
L'église romane en grès rose et l'abbaye

Carte de Étival-Clairefontaine