Grivesnes en bref
Département : SommeCode postal : 80250
Population : 0 habitants
Région : Picardie
Arrondissement : Montdidier
Canton : Ailly-sur-Noye
Histoire de Grivesnes
Les exactions de la Jacquerie, née précisément dans le village voisin de Villers-Tournelle, n'ont sans doute pas dû épargner le château fortifié, alors existant (mais les titres et les sources manquent).Le manoir seigneurial du XVe siècle fut détruit par les troupes bourguignonnes lors de leur retraite vers Montdidier qui, venues de Beauvais qu'elles n'avaient pu investir (épisode de Jeanne Lainé dite « Jeanne Hachette »), avaient ravagé toute la partie du Beauvaisis comprise entre la cité des Bellovaques et Breteuil, avant d'incendier et de mettre à sac le Santerre.
Louis de Goussencourt (fils aîné de Robert, mentionné ci-après) fit ériger le corps de logis principal du château, entre 1611 (date de son mariage avec Catherine Le Sellier, fille de Jean, payeur de la Gendarmerie de France) et 1640, date de son décès.
Après les destructions de 1636, un couple du village, François Matoret et sa femme Françoise Louchet (ou Trochet, les actes authentiques mentionnent indifféremment les deux noms) émigrent et feront souche à Québec, de même que deux membres de familles seigneuriales de la région (dont Catherine de Belleau, voir ci-dessous).
Agrandi au XVIIIe, le château appartenait à la fin de l'Ancien Régime à Louis de Goussencourt, comte de Grivesnes, qui ne put s'opposer à la confiscation du domaine décrétée en raison du départ pour l'émigration de son fils Louis-Henri (1766-1849). Il obtint cependant la levée des scellés en l'An II et, lors des adjudications de 1793 et 1794, le château fut vendu comme bien national. Un habitant de Grivesnes, Roch Théry, dont les aïeux (venus de l'Arrageois) résidaient depuis plus de deux siècles dans la paroisse, racheta une partie des terres ainsi que le moulin, biens qu'il rétrocéda ensuite à ses propriétaires. Le domaine a été vendu, en 1899, par le vicomte Urbain Dominique de Beaurepaire de Louvagny à un notaire amiénois du nom de Lenain.
Durant la Première Guerre Mondiale, les archives communales furent détruites, le village fut ravagé, ce qui entraînera des morcellements de propriétés et des reconstructions. En avril et mai 1918, le château, entouré alors d'un parc de 19 ha, comprenant une distillerie d'alcool industriel et une ferme attenante de 132 ha, fut le théâtre d'une bataille acharnée, allant jusqu'au corps à corps à la baïonnette, et subit un déluge d'obus qui l'endommagea aux deux tiers. De nombreux soldats tués lors de la bataille furent enterrés sans cérémonie, à la hâte, dans le parc réduit actuellement à 4 ha, dans lequel on pourrait sans doute encore trouver de nombreux obus, grenades, balles et éclats divers. Le tiers subsistant de l'édifice vit plusieurs propriétaires se succéder, parfois rapidement. Depuis, resté longtemps en vente, il est à nouveau habité et en cours de réhabilitation.
La seigneurie et les familles dominantes
Avant d'entrer, par achat, dans le giron de la famille de Goussencourt, la seigneurie de Grivesnes avait été tenue par Jean de Robbes, « comte d'Anappes, baron de Billy », et encore auparavant (en 1424) par Guillaume de Villers, dont une descendante, Catherine de Villers possédait encore Le Plessier-Raulevé en 1529.
Le Plessier-Raulevé, au Sud et en direction de Coullemelle, doit par déformation son nom à Raoul-le-Vieux, fils d'Hugues de France et d'Adèle de Vermandois, petit-fils d'Herbert IV de Vermandois et d'Adèle de Crépy (elle-même fille de Raoul de Gouy, qui y posséda une maison de plaisance), et est aujourd'hui Le Plessier-sous-Grivesnes.
La seigneurie fut ensuite possédée par la maison de Charlet de Saint-Aignan, originaire du Ponthieu : Simon de Charlet, Gédéon de Charlet, son frère, et le fils de ce dernier, Charles.
La seigneurie de Grivesnes, mouvante de celle d'Aubvillers (limitrophe) était tenue du marquisat de Nesle. Elle se subdivisait en plusieurs seigneuries et arrière-fiefs : celle de Grivesnes proprement dite et celles de Saint-Aignan, du Plessier-Raulevé, de Pommeroy (possédée par la maison de Belleau) et de la Folie-Guérard (qui appartint aux maisons de Caboche, de Bussy et de Boufflers).
Robert de Goussencourt, écuyer, « seigneur de Montigny, Misery », Conseiller au Parlement de Paris (de 1571 à 1596), acquit la seigneurie le 20 décembre 1577 lors d'une vente par décret faite devant la Cour du même Parlement et ses descendants la possédèrent jusqu'à la Révolution française. La maison de Goussencourt, d'ancienne chevalerie, maintenue noble le 28 mai 1701, qui appartient à la noblesse du Vermandois, tient son nom d'un fief situé à Morchain près de Péronne. On compte dans cette famille des militaires, des religieux et des conseillers aux parlement de Paris. Goussencourt porte « d'hermine au chef de gueules » avec cette devise : « Vigilance et Tuto ».
On trouve aussi dans la région un Gédéon de Charlet, chevalier, gouverneur de Pont-Remy, sgr de Saint-Aignan (le chef-lieu de la seigneurie de Saint-Aignan était situé à l'endroit où se trouve aujourd'hui le cimetière de Grivesnes) porte « d'argent au lion de gueules à l'orle de 11 merlettes de même ». Ecuyer, aussi sgr de Poupaincourt, il était lieutenant du Roi au château du Crotoy.
De même la maison de Gouy (en Ponthieu, Vimeu, Boulonnais, Artois, Calaisis, Pays de Caux...), elle aussi d'ancienne chevalerie, a laissé son nom à des fiefs nobles situés sur le territoire de Grivesnes (dits « fiefs de Gouy ») et dont la filiation sur preuves est connue depuis le début du XIIe siècle. la maison de Gouy porte « parti d'or et d'azur à l'aigle éployée de sable, membrée et becquée de gueules, accompagnée de trois fleurs de lys de gueules, posées 2 et 1, au pied coupé, cette dernière parti sur l'or et l'azur » (armes qui sont aussi pour partie celles des Quiéret).
La soeur de Suzanne de Gouy, Gabrielle, épousa Antoine de Belleau, (de Pommeroy), sgr de la Lande et de Cantigny, village lui aussi voisin de Grivesnes, seigneurie qui passera, à son tour, vers 1719, dans le giron de la famille de Goussencourt.
Le château passa donc tardivement, et par mariage, d'abord dans les mains de la famille de la Myre-Mory puis dans celles de la famille de Beaurepaire de Louvagny. La maison Myre-Mory, de noblesse d'extraction, maintenue noble le 30 juillet 1668, Honneurs de la Cour (montée dans les Carosses du Roi, à Versailles) en 1758, 1764, 1782, 1786 et 1789), établie en Guyenne et dans le Languedoc puis, enfin, en Picardie, porte écartelé « aux 1 et 4 d'azur à 3 aigles d'or au vol abaissé diadémées, becquées et membrées de gueules posées deux et un du chef affrontées, aux 2 et 3 d'or à la bande de gueules supportant 3 merlettes de sable accostées de 2 tourteaux d'azur l'un en chef l'autre en ponte; sur le tout, d'or une fasce d'azur chargée de 3 étoiles d'or ». Angélique de Goussencourt, en épousant en 1801 Antoine de La Myre (1773-1851), fils cadet de l'ancien sgr de Davenescourt, transmit donc Grivesnes à une famille nouvelle venue.
L'origine de la famille de Baurepaire, dont le patronyme originel est Gaultier et dont la filiation remonte à 1200 par Jean-Michel gaultier, Seigneur de Courteilles, des Bois, Lonchamps et Sortis. Cette famille servit avec distinction tous les rois, de Philippe V à Louis XVIII, les empereurs Napoléon I° et Napoléon III et la république durant les guerres de 1870,1914,1939 et en Indochine. On les trouvait plus souvent sur les champs de batailles que dans les champs de leurs propriétés ou à la cour où ils occupèrent diverses charges. Elle compte une infinité d'officiers de tous grades, ce qui en fait une famille de noblesse d'épée et de nombreux religieux et religieuses. Elle fut anoblie en 1453 et confirmée plusieurs fois dans leur noblesse ancienne, portant les titres de Marquis, Comte et Vicomte, le titre de Comte étant toujours porté par le descendant de la branche ainée. Jean Gaultier épousa en seconde noce Jacqueline de Beaurepaire le 6 Septembre 1497, sous réserve que les enfants issus de cette union relève le nom de Beaurepaire, qui était en voie d'extinction ainsi que les armes (de sable, à trois gerbes d'avoine d'argent, couronne de Marquis, support 2 anges ou 2 lions), ce qui fut confirmé le 25 Janvier 1561 par lettres patentes du Roi Charles IX à Gratien Gaultier, écuyer, seigneur de Jort; Pierrefite, La malardière, etc. commandant d'une compagnie de cavalerie dans la guerre contre Charles-Quint. C'est Louis de Beaurepaire, écuyer, Seigneur de Jort, la Rozières, Pierrefite, etc., capitaine de 50 hommes d'armes qui acheta la terre de Louvagny le 14 novembre 1595. Son fils François, écuyer, commandant une compagnie de gens à pieds reçut en mai 1651 des lettres patentes du Roi Louis XIV qui érigeaient en plein fief haubert les fiefs et terres nobles de Louvagny, le titre de Comte et l'autorisation d'y construire un château. Ainsi la famille fit souche dans le Calvados, fit construire sur le Fief de Louvagny un château (qui existe toujours) dans le premier quart du XVIIIe siècle, puis l'église paroissiale Saint-Protais,classée monument historique. Une partie de la famille émigra en Picardie au XIXe siècle et résida pendant presque un siècle dans la région de Grivesnes, de 1840 à 1920. C'est en 1856 que le vicomte Raoul Ludovic Reine de Beaurepaire de Louvagny, né le 6 février 1828 à Paris, enseigne de vaisseau dans « La Royale », hérita de sa grand-mère de la Myre du château de Grivesnes. Il quitta alors la marine et s'y installa avec son épouse Eugénie, née de la Myre-Mory. Il fut maire de Grivesnes de 1897 à 1899.
source : Wikipedia
Sites sur Grivesnes
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