La Crèche en bref
Département : Deux-Sèvres
Code postal : 79260
Population : 4815 habitants
Région : Poitou-Charentes
Arrondissement : Niort
Canton : Saint-Maixent-l'École 1er Canton
Code postal : 79260
Population : 4815 habitants
Région : Poitou-Charentes
Arrondissement : Niort
Canton : Saint-Maixent-l'École 1er Canton
Histoire de La Crèche
Dès l'époque paléolithique des hommes circulent sur le territoire de La Crèche. De nombreux bifaces ont été découverts à Boisragon. Ils ont été étudiés par Marcel Bizard et publiées, dans les revues historiques locales. L'époque néolithique ou Age de la pierre polie est également représentée par des haches en silex ou en dolérite trouvées en divers lieux. Le Néolithique moyen caractérisé par les mégalithes est attesté par des toponymes, comme la Pierre Levée, la Pierre Allay.. mais aucun dolmen, ni menhir ne susbsitent aujourd'hui. Pour le Néolithique final ou récent nous connaissons un camp découvert par les photographies aériennes réalisées par Maurice Marsac au lieu dit "La Seppe". Il est composé d'un fossé creusé dans le substrat calcaire avec l'aide de pics en bois de cerf. Les Ages des métaux (Bronze et Fer) ontlaissé des traces d'enclos circulaires repérés par photographie aérienne en divers lieux (travaux de M. Marsac)L'époque antique est représentée par des villas gallo-romaine comme celles de la Pierre Levée, des Brangeries et par le vicus de "La Fougeoire" occupé du 1er au IVe siècle de notre ère et étudié en partie par M. Marsac de 1965 à 1969.
L'époque mérovingienne au VIIe siècle a laissé une nécropole avec une quarantaine de sépultures en pleine terre et quelques sarcophages et couvercles en calcaire. Deux d'entre eux portent des croix à triples traverses en bas relief. Un habitat de cette époque a été localisé à proximité des vestiges gallo-romains la villa des Brangeries (diagnostic archéologique Marie-Claude Bakkal-Lagarde). Les traces se limitaient à des trous de poteaux et des fosses silos, creusées dans le substrat.
Vers l'an mil, l'habitat se regroupe autour d'églises romanes à Saint-Carlaix, à Breloux. Des châteaux forts permettent un surveillance du territoire. Le château de l'Isle sur la Sèvre niortaise, dont il ne reste rien, était un de ceux là.
Le chateau de Bougouin XIIIe siècle avait le droit de châtellenie et relevait du comte de Poitiers, puis du seigneur de Saint-Maixent. Le bâtiment principal est entouré d’une grande cour et d’un jardin, le tout ceint de douves ". Une route fut construite anciennement et sépara le pigeonnier du parc du château.Il reste les ailes nord et ouest. La chapelle et le donjon ont été démolis de 1780 à 1815. Au deuxième étage de l’aile nord, on peut toujours admirer une magnifique charpente de châtaignier. A l’extrémité de l’aile ouest subsiste une belle tour du treizième siècle. Elle conservera sa toiture en poivrière jusqu’à la fin du dix-neuvième siècle. L’escalier intérieur donne accès au chemin de ronde couvert, pratiqué dans l’épaisseur des murs. Dans les parties les plus anciennes, on voit encore des cheminées et des reposoirs de pierre dans l’embrasure d’une grande fenêtre à meneaux. Les parties habitables ont été remodelées et restent fortement marquées par l’époque Empire. Un porche d’entrée surmonté d’un pavillon donnait accès à la cour du château. Il fut démoli en 1914.
Ce château fut construit par la famille des Vivonne qui le garda du du treizième siècle jusqu’au milieu du dix-septième siècle. Savarit de Vivonne fut seigneur de Bougouin, en 1260. Son petit-fils, Savary, devint conseiller du roi Philippe de Valois. Il le nomma sénéchal de Toulouse en 1334, et " capitaine souverain ès parties du Poitou et de la Saintonge " en 1336. C’est aussi lui qui fut envoyé, en 1334, en Espagne avec l’archevêque de Reims, pour ratifier une nouvelle alliance entre les deux royaumes. L’archevêque signa pour Savary qui ne savait pas écrire !… Son plus jeune frère, Hugues, devint seigneur de Bougouin. L’un de ses descendants, Antoine, fut condamné à mort en 1431, pour avoir " entrepris contre l’autorité du roi ". Charles VII confisqua ses biens dont Bougouin, et les donna à ses frères Jean et François de Vivonne.
Le 6 juin 1583, le contrat de mariage entre Suzanne de Lezay, pupille de René de Vivonne, et Agrippa d’Aubigné y fut signé. Ils devinrent les grands-parents de Françoise d’Aubigné, marquise de Maintenon et épouse morganatique de Louis XIV.
Bougouin passa ensuite aux mains d’un descendant des Plessis-Richelieu, Charles de La Porte, duc de La Meilleraye, maréchal de France. En 1661, son fils Armand Charles épousa la belle Hortense Mancini, nièce de Mazarin, et hérita de la fortune du richissime cardinal.
En 1776, le comte d’Artois, futur Charles X, acheta le duché de La Meilleraye, mais ne fut seigneur de Bougouin que durant deux années. En 1778, en effet, il vendit terre et châtellenie à Claude Jean Monnet de Lorbeau, son fermier général. Cette famille posséda Bougouin pendant plus d’un siècle.
En 1896, les filles d’Edouard Monnet de Lorbeau vendirent à M. Marché. A la mort de sa veuve, au début des années 1940, le château vint en héritage à la famille Bussenault.
Sous l’aile ouest du château existe une vaste cave voûtée dont une partie servit de prison. Un réduit, encore visible, creusé dans le roc, est toujours désigné du nom de " cachot ".
Aumônerie Saint-Jacques de la Villedieu du Pont de Vau XVe siècle En 1437 Aymeri de magné, donne une maison et 200 livres de rente annuelle pour recevoir les pélerins de Saint Jacques de Compostelle. Ils peuvent y faire étape entre Champdeniers et Celles-sur-Belle après avoir franchi la Sèvre niortaise. Ce don est effectué avec pour contrepartie deux messes annuelles pour le repos de son âme. En 1994, ce bâtiment devient sous l'impulsion de Marie-Claude Bakkal-Lagarde propriété de l'Association pour le développement de l'Archéologie sur Niort et les Environs qui le restaure [1] et y installe son siège social ([http://adane.canalblog.com/).
Il comprend deux salles au rez de chaussée, deux à l'étage et une cave. On peut y voir des cheminées du XVe siècle, un évier de cette époque, un du XIXème sècle, un escalier droit, deux battants de porte en bois d'époque, une porte extérieure composée de planche vericales et couvre joint côté externe, avec de nombreux clous et de planches horizontales côté interne et une porte d'intérieure composée de trois planche verticales assemblées par la technique rainure languette. Les traverses sont maintenus par des chevilles en chataigner fendues au dos et écartée par des coins en accacia. Ces deux exemplaires originaux ont servi de modèle pour la restauration en cours. La réfection de la toiture est la prochaine priorité. Ce monument est accessible lors des Journées du Patrimoine.
source : Wikipedia