Manéglise en bref
Département : Seine-MaritimeCode postal : 76133
Population : 0 habitants
Région : Haute-Normandie
Arrondissement : Le Havre
Canton : Montivilliers
Histoire de Manéglise
La commune tient son nom du latin magna ecclesia qui signifie la grande église. Celle-ci est l'église Saint-Germain-l'Auxerrois datant des XIe et XIIe siècles. Son histoire commence dès l'époque romaine et se poursuie jusqu'à aujourd'hui.Des éléments de voies romaines en différents points de la commune attestent de l'existence d'un village dans l'axe de la route Harfleur-Fecamp dès la fin de l'Antiquité. Vers 900, le territoire de la paroisse faisait partie du fief de Montivilliers et le village prend vraiment forme avec l'arrivée de moines du prieuré de Longueville la Giffard, venus défricher cette vallée.
Pour les besoins des offices, vers les années 1066, le clocher et le chœur d'une grande église sortent d'une butte sur laquelle se trouvait un ancien temple dédié à Jupiter. Une église romane d'une spendleur unique, des fiefs-fermes aux cheminées armoriées, des puits millénaires, témoignent d'une histoire datant des grandes invasions vikings. Ainsi au hameau du Mouchy, subsistent les restes d'un vieux manoir possédant un puits, dont la margelle ornée danimaux fantastiques sculptés portait la date de 1013; Selon la légende, en se penchant au dessus du puits, on entend les cloches de l'abbaye de Montivilliers. Dans ce puits, les abbesses de la ville de Montivilliers, toute proche, auraient enterré les biens des seigneurs des environs sous la menace anglaise à la suite de la prise du port d'Harfleur. Ce puits serait également le carrefour des souterrains médiévaux venant de l'abbaye de Montivilliers, du manoir de Rolleville et du château des Hellandes. La famille Hellande fut une des plus grandes famille noble du village de Manéglise. Il étaient de puissants chevaliers au service du Roi de France durant des siècles. C'est ainsi que l'on retrouve Jehan de Hellande à la croisade en terre sainte en 1099 ou encore Robert de Hellande fidèle du roi Français à la bataille de Azincourt.
La commune de Manéglise fut une scène de théâtre où les bruits des armes, les cris de soldats et le hennissement des chevaux couvraient les plaines alentour lors des affrontements entre Anglais et Français lors de la guerre de cent ans (1337-1453).
Toutefois, l'histoire d'une commune comme Manéglise est difficile à décrire puisque de nombreuses archives furent détruites en 1562 lors des guerres de religion, puis à la suite de la révolution Française de 1789. Ce qui entraînera quelques légendes propre à la Normandie cauchoise comme celle du Gibet installé en face de l'église où paraît-il les soirs de pleine lune il est possible d'entendre les âmes des suppliciés, ainsi que de cueillir la mandragore, plante fantastique. Ou encore la légende du crucifix sanglant datant de 1660 dans les terres agricoles manéglisaises, celle concernant le nom d'une route appelé "chemin des impériaux" qui correspondrait au passage des troupes napoléoniennes en direction du Havre.
Pendant la première guerre mondiale (1914-1918), un hôpital Belge était installé au château des Hellandes, les morts sont toujours enterrés au cimetière communal. Ce château devint en 1940, pendant le deuxième conflit mondial, un hôtel où de nombreux dignitaires allemands séjournèrent tel que le Maréchal Rommel.
Les années d'après voient Manéglise comme un but de promenade à la campagne. On y vient du Havre en famille, pour goûter les spécialités normandes. Mais petit à petit, les données vont changer et cette commune s'inclue dans un phénomène qui est contemporain, celui de la péri-urbanisation.Malgré tout au delà d'un style de vie beaucoup plus citadin qu'autrefois, elle reste une commune typique du pays de Caux où l'on retrouve des clos masures, restes des anciennes familles de la basse noblesse normande. On peut y retrouver de nombreux vestiges tels que l'église ou encore, un ancien hôpital belge dans le château des Hellandes ainsi que de nombreuses légendes cauchoises.
Le domaine des Hellandes (cf "le pays de caux")
En arrivant sur la commune de Manéglise, on passe devant le château moderne des Hellandes, grande villa élevée en 1904 par Mr Levesque sur l'emplacement d'une demeure du XVIIe siècle qui avait elle-même remplacé une forteresse détruite pendant la guerre de cent ans. Il n'y a pas moins de onze lieu-dits ou fiefs, en Seine-Maritime, se réclamant du nom de Hellande ou Hellandes, porté par une ancienne famille normande, mais St Aignan sur Ry, Angerville-l'Orcher et Manéglise ont été les plus importants de leurs biens. Jehan Hellande participa au siège de Jérusalem en 1099.
En 1309, Simon de Hellande et Jean Malet de Graville tentèrent conjointement d'obtenir le droit de présenter à la cure, en leur qualité de plus importants seigneurs. Le patronage fut néanmoins confirmé au bénéfice des religieux du prieuré de Longueville qui en avaient reçu donation en 1155, comme celle de 26 autres paroisses du Pays de Caux.
Ce prieuré Sainte Foy avait été fondé par les Giffard qui, avant d'être chargés de la protection de la vallée de la Scie, avaient défendu la vallée de la Lézarde. On devine encore leur énorme motte féodale sur le pourtour nord de l'enceinte de Montivilliers. La rivalité de patronage entre le prieuré et les Hellande, seigneurs locaux, et avec les Malet, leurs suzerains, se prolongea pendant plusieurs générations jusqu'à ce qu'intervienne une transaction.
En 1371, Jehan de Hellande, fils de Simon, était préposé, avec deux autres chevaliers et trois écuyers, à la garde de la ville de Montivilliers où se trouvait sa résidence, le manoir de la Fontaine. Robert, le fils ainé de ce Jehan, épousa en 1380 Jehanne de Montmorency-beaussault et devint en 1399 capitaine de Pont de l'Arche. Chambellan du roi, bailli de Rouen en 1414, il fut fait prisonnier à Azincourt et mourut quelques mois plus tard, en décembre 1415.
Déclaré rebelle par Henry V, Robert, son second fils, fut dépouillé de ses biens, de même que son fils Roger; et Clément Overton, le capitaine anglais de Montivilliers, occupa le manoir de la Fontaine, puisqu'il résidait déjà aux Hellandes. Tout rentra dans l'ordre à la libération du territoire, mais une vingtaine d'années plus tard, la famille s'éteignit malheureusement dans les mâles. La seigneurie revint au petit-fils de Roger de Hellande dont la mère avait épousé Jehan de Trousseauville. C'est de l'autre côté de l'eau, à Epreville en Lieuvin, comme aussi à Marcouville et à Saint Christophe, que l'on connaît cette famille. Les frères Jehan et Gilles de Trousseauville épousèrent Anne et Renée filles de Roger de Hellande.
En 1581, le domaine était aux mains des Auber, seigneurs de Bléville. En 1645, François de Saint Denis vendit le fief à Hector Desmares, seigneur de Tournay et de Saint Gilles, qui avait épousé Charlotte de Canouville (Grosmesnil). Adrien, son fils, lui succéda en 1672, mais après la mort de ses deux fils, en 1718 et 1719, le domaine passa aux neveux, époux des deux sœurs Desmares, d'abord Pierre-François de Paulmier d'Annemours, lieutenant de frégate, puis François Tiéchard. François Nicolas, leur héritier, était le fils naturel du chancelier d'Aguesseau. Il épousa en 1803 Elisabeth Viard, d'une famille protestante. Félix-Charles Levesque (1842-1919) fit raser l'ancien château. Marcel-Adolphe qui en hérita en 1917, vendit la nouvelle habitation qui avait servi d'hôpital belge pendant la guerre.
Tetrel Marc-Antoine, 2006.
source : Wikipedia
Sites sur Manéglise
76404 / 76133: 1 French Land Register data, which excludes lakes, ponds, glaciers > 1 km² (0.386 sq mi or 247 acres) and river estuaries. 2 Population sans doubles comptes: residents ...
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