Les Marches en bref
Département : SavoieCode postal : 73800
Population : 0 habitants
Région : Rhône-Alpes
Arrondissement : Chambéry
Canton : Montmélian
Histoire de Les Marches
Préhistoire et AntiquitéLa présence humaine débute évidemment après la dernière glaciation (-11 000 ans). Même si la présence humaine n’est pas encore attestée pour les périodes épipaléolithique et mésolithique, on peut toutefois supposer que les moraines étaient fréquentées à cette époque. Les premières traces attestées d’occupation du sol datent du Néolithique, soit - 2500 ans avant J.-C. Une pierre à cupules témoigne de cette présence ainsi qu’un site chasséen du IVe millénaire avant J.-C. sur la commune voisine de Francin. Bien plus tard, vers -500 avant J.-C., la tradition ferait s’implanter sur la commune les Allobroges, peuplade celtique du Second Âge du Fer (La Tène). Toujours suivant la tradition locale, de nombreux toponymes seraient issus du vocabulaire celtique : Seloge, la rivière de Bondeloge, le toponyme Nant, la racine Meillan (Myans, Montmélian). En -120 avant J.-C., les Romains conquirent l’Allobrogie, qui au tout début fit partie de la cité de Vienne (province de Narbonnaise). Puis au IVe siècle, elle fut divisée entre les cités de Vienne, de Genêve et de Grenoble. C’était à cette dernière que fut rattaché le territoire de l’actuelle commune de Les Marches. Un site gallo-romain a été fouillé en 1977 par le GRACS. Les fouilles ont démontré l’existence d’une villa, bâtie au Ier siècle av. J.-C., étendue au IIe (creusement de puits vers l’an 150), et abandonnée au milieu du IIIe siècle siècle (aux alentours de l’an 259). Les « invasions barbares » amenèrent, à partir de l’année 443, l’installation en Savoie et plus particulièrement, sur la commune de Les Marches, de 25 000 Burgondes. Mais cette Burgondie sera annexée une première fois par les Francs de Clovis en 534, puis une deuxième fois par les Francs de Charlemagne en 771. Le territoire repassa au IXe siècle aux mains d’un « Royaume de Bourgogne », puis fut intégré au Saint-Empire Romain germanique de Conrad II en 1033.
Période médiévale
L'heure de gloire de Saint André
À partir du IIIe siècle s’ouvre une période de troubles, qui sera favorable à la christianisation : les évangélisateurs, venus de l'évêché de Grenoble, qui fut fondé au IVe siècle, aboutiront rapidement à la création de la paroisse de Saint-Maurice de Murs, ancêtre de la paroisse des Marches actuelle (année 406). C’est aussi entre le Ve et le IXe siècle que fut fondé le décanat de Saint-André. Ce décanat, géré par un doyen, était une subdivision du diocèse de Grenoble et administrait une soixantaine de paroisses de la « Savoie Propre ».
Saint-André est aujourd’hui un petit hameau de la commune des Marches, sans chapelle, ni église – tout ayant été détruit par l’éboulement du Granier en 1248. C’est l’abbé François Trépier, qui dans son ouvrage Recherches historiques sur le décanat de Saint-André et sur la ville de ce nom (1879), révéla le premier, avec nombre de détails, toute l’ampleur du Saint-André haut-médiéval. Il s’appuya pour cela sur un document exceptionnel : le cartulaire de Saint Hugues, établi entre 1107 et 1132 par l’évêque de Grenoble Hugues de Châteauneuf (1082-1132).
Éboulement du Granier
Le 24 novembre 1248 (date conventionnelle), le mont Granier s’effondra formant une coulée de boue de 7 km de large et de 11 km de long. Toute la région fut ravagée et de nombreuses localités disparurent. Parmi elles : Cognin, Saint-Pérange, Villard-Gérald, Chat-Villard, Puseis, Reculat, Gentian, Jardinc, la Combe d’Arebold, et l’Aisins. Les chroniqueurs contemporains de la catastrophe (mais pas témoins), tels le dominicain Étienne de Bourbon, le franciscain Fra Salimbene, le bénédictin anglais Mathieu Paris ou encore le dominicain Martin le Polonais, relatèrent de manière divergente l’événement et évaluèrent le nombre de victimes entre 1000 et 9000 personnes. La zone dévastée fut appelée depuis lors « les Abymes ».
La période savoyarde, fondation de Les Marches
Se dégageant progressivement de l’emprise du Saint-Empire germanique, une famille de seigneurs mauriannais donna naissance à la dynastie des comtes de Savoie, qui s’affirmèrent à partir du XIIe siècle. En rivalité avec le Dauphiné alors aussi en expansion, la famille de Savoie décida de fortifier ses positions, notamment dans la zone récemment dévastée par le Granier. C’est Amédée V le Grand (1285-1323), qui décida de la création d’un bourg fortifié pour défendre les limites méridionales de la Savoie. De manière logique, ces limites furent appelées « les marches de Savoie », d’où le nom actuel de la commune. De nombreux travaux seront menés à partir de 1301, continués par Aymon le Pacifique (1329-1343), par Amédée VI le Comte Vert (1343-1383) et terminés par Amédée VII le Comte Rouge (1343-1391) pour créer ex nihilo un important château fort et un long bourg fortifié. Y participèrent entre autres Jean Bon, maître maçon, Trolliet, maître charpentier et les terrassiers Belleville et Magant. Le bourg des Marches est ainsi une des dernières « villes neuves » construites en Savoie, avec Conflans et Thônes en 1350. Sa longueur est de 240 m et sa largeur de 70 m.
Article détaillé : Château des Marches.
En tant que frontière de vallée, les Marches furent victimes de toutes les invasions : incursion dauphinoises aux XIVs ; de 1536 à 1559 invasion des troupes de François 1er ; 1600 – invasion française des troupes d’Henri IV ; 1630 – Richelieu ; 1690 à 1696 puis 1703 à 1713– occupation française ; 1742 à 1749 – occupation espagnole ; 1792 – entrée des troupes révolutionnaires françaises aux Marches. La frontière (et donc la limite de la commune) changea au gré des traités : le traité de Paris de 1355 ; l’accord de 1433 ; le traité du 27 avril 1672 de Saint-Germain-en-Laye ; le traité de Turin du 24 mars 1760 ; le traité de Paris de 1815.
Période sarde puis française
La période sarde (1815-1860) se caractérise par une croissance rapide de la commune : route, chemin de fer, assainissement des zones marécageuses, école, nouvelle église… et l’heure de gloire du sanctuaire de Myans.
Lors de l'Annexion de la Savoie à la France en 1860, le plébiscite organisé à la suite du traité de Turin par Napoléon III sur la question : « La Savoie veut-elle être rattachée à la France ? » donne le « oui » gagnant avec 100 % des suffrages exprimés.
Les Marcherus participeront par la suite à la guerre franco-prussienne de 1870-1871, à la grande guerre de 1914-1918 et en 1939-1945, à la Deuxième guerre mondiale. Le village est libéré en août 1944 par les FTP et les FFI.
source : Wikipedia
Sites sur Les Marches
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