Le Creusot en bref
Département : Saône-et-LoireCode postal : 71200
Population : 0 habitants
Région : Bourgogne
Arrondissement : Autun
Canton : Canton non précisé
Histoire de Le Creusot
Le Château de la VerrerieLe Creusot jusqu'en 1836
Jusqu'en 1782, Le Creusot n'est qu'un petit bourg sans industrie, le village le plus important de la région est alors Montcenis. En 1782, une fonderie royale est construite au Creusot pour profiter des ressources en houille de la région, c'est la première usine de la ville. La famille royale décide également de construire au Creusot la cristallerie de la reine en 1786. Après la Révolution, la fonderie et la cristallerie changent de propriétaire en 1818. Les forges sont rachetées en 1826 par Manby et Wilson, mais font faillite en 1833. C'est en 1836 qu'entre en scène une famille lorraine, la famille Schneider. Eugène et Adolphe Schneider, à la recherche d'un site permettant l'établissement d'aciéries, décident de racheter les forges du Creusot qui possédaient les réserves houillères indispensables à la réalisation de leur projet et dont la région ne manquait pas de minerai de fer (mines de Mazenay-Change). Les Schneider mettent en place un plan de développement industriel et urbain du Creusot.
Commencent alors 125 ans de domination Schneider sur la ville du Creusot. Eugène et Adolphe Schneider se tournent vers des productions résolument modernes, destinées au chemin de fer notamment (locomotives, rails en acier) ou encore à l'armée (canons, blindages) de grande qualité reconnus mondialement. La société se distingue par la production d'aciers spéciaux ainsi que par les outils modernes utilisés comme, par exemple, le marteau-pilon à vapeur permettant de forger des pièces très précisément. Ainsi les aciers du Creusot se montrent souvent à leur avantage lors des concours (Exposition Universelle) par rapport à leurs concurrents (Vickers), (Krupp Ag), (Škoda).
Le Creusot, après l'arrivée des Schneider, n'était plus une petite bourgade mais une ville-usine. Le Creusot est le fief des Schneider, ceux-ci s'y font aménager la cristallerie royale en résidence (appelée le château de la Verrerie). La mairie du Creusot est à plusieurs reprises dirigée par les Schneider. Adolphe et Eugène se servent de la ville et de ses usines pour appuyer leurs ambitions politiques (Eugène Schneider est plusieurs fois député et même président du corps législatif en 1867). De nouvelles usines sont construites à Châlon-sur-Saône, Montchanin ou plus tard au Breuil mais le cœur de l'entreprise reste Le Creusot. Schneider fabrique des chars (char Schneider CA1) lors de la Première Guerre mondiale. L'entreprise Schneider se diversifie également dans la production d'équipements électriques.
Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville, grand centre industriel possédant notamment des capacités de production d'armes, est occupée par l'Allemagne nazie le 18 juin 1940. Pour stopper toute production, les aviations anglaise et américaine bombardent la ville à plusieurs reprises. Le bombardement du 17 octobre 1942, par la RAF, fit 63 morts et plus de 250 blessés. Le bilan est encore plus lourd dans la nuit du 20 au 21 juin 1943 : plus de 300 morts et 1000 blessés, détruisant au moins partiellement l'hôtel-Dieu, l'hôtel de ville, le château de la Verrerie et trois églises. Ces bombardements ont laissé un souvenir très fort dans la mémoire des Creusotins car c'est essentiellement la population, plus que les usines, qui a été touchée.
Statue d'Eugène Schneider
Le paternalisme
De 1836 à 1960, au Creusot, tout tourne autour de la sidérurgie et de la famille Schneider. Celle-ci fait preuve d'un grand paternalisme en régulant beaucoup la vie des Creusotins. Les aciéries emploient au moins un membre de chaque famille creusotine. Des écoles furent créées (les dernières fermèrent leurs portes au milieu du XXe siècle), un dispensaire puis un hôpital sont mis en place, des logements pour les ouvriers et les ingénieurs sont bâtis (on peut encore voir aujourd'hui au Creusot les quartiers d'ouvriers et d'ingénieurs). Tout ces aménagements permettent d'améliorer la vie des Creusotins qui travaillaient souvent dans des conditions de travail difficiles (on cite souvent les puddleurs dont l'espérance de vie était très limitée).
Les habitants entretiennent des relations passionnelles avec leurs patrons, en s'engageant tantôt dans des luttes syndicales très dures (la grande grève de 1899), tantôt en rendant de vigoureux hommages aux Schneider en se cotisant pour leur ériger des statues ou en se mobilisant à l'occasion d'événements se produisant au sein de la famille Schneider (mariage ou enterrements par exemple).
Quelques grandes réalisations des usines du Creusot au temps des Schneider
Des locomotives à vapeur avec, notamment, La Gironde (1838), une des premières locomotives françaises.
Des locomotives électriques comme la BB 9004 détentrice en 1955 du record du monde de vitesse sur rail avec 331 km/h.
Des aciers spéciaux au nickel (1889).
Les canons français des guerres franco-allemandes.
Des plaques de blindage pour les navires.
Le marteau-pilon à vapeur du Creusot, permettant un travail très précis de l'acier.
Les premiers rails français en 1827, des rails en acier dès 1868, (pour l'anecdote, le TMB — tramway du Mont-Blanc — utilise encore les rails Schneider).
Des navires et sous-marins pour le ministère de la guerre (des chantiers ont été installés à Châlon-sur-Saône).
De nombreux matériels électriques.
Des charpentes métalliques de ponts ou de gares (gare de Santiago du Chili en 1896).
La chute
L'usine de la Snecma au Creusot
L'entreprise, au fil des ans, devient un immense conglomérat où se côtoient les activités sidérurgiques et électriques (développées à partir de la fin du XIX siècle). Mais cette belle mécanique se grippe en 1960 avec la mort de Charles Schneider. Orpheline, l'entreprise n'est plus la même. L'âge d'or est bien loin lorsqu'éclate le choc pétrolier de 1973. Les usines Schneider (appelées alors Creusot Loire Industrie) entrent dans une terrible période de difficultés financières qui aboutit au dépôt de bilan en 1984. Les mouvements sociaux se multiplient au Creusot en 1983-1984 mais sans succès et la plus grande partie de l'usine disparaît. Les activités sidérurgiques ayant survécu aux difficultés sont intégrées au groupe Usinor (désormais Arcelor, et maintenant Arcelor Mittal) tandis que l'entreprise se recentre sur ses activités électriques (Schneider Electric). La ville perd ici son plus grand pourvoyeur d'emplois.
Histoire administrative
source : Wikipedia
Sites sur Le Creusot
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