Bérenx en bref
Département : Pyrénées-Atlantiques
Code postal : 64300
Population : 0 habitants
Région : Aquitaine
Arrondissement : Pau
Canton : Salies-de-Béarn
Code postal : 64300
Population : 0 habitants
Région : Aquitaine
Arrondissement : Pau
Canton : Salies-de-Béarn
Histoire de Bérenx
Origine du nom BERENX :Nom d’origine germanique, Bero, Ber, Bern, "ours" ; suivi d’un suffixe d’appartenance - incus (ens, enx) : villa ou ville.
La répartition de ces noms en Gascogne est capricieuse et inégale. Par contre on en rencontre beaucoup au sud de l’Adour. Les uns correspondent à des défrichements par les Francs de régions déshéritées qui avait rebuté les Gallo-romains sur des terres attribuées, sans doute à des vétérans des armées franques ; d’autres sont d’anciennes villas gallo-romaines, détruites par les francs, puis relevées et rebaptisées à la mode germanique.
En étudiant les noms germaniques de l’Adour, on s’aperçoit qu’ils sont souvent situés sur des points stratégiques : poste d’intérêt militaire ou de péages.
Les gorges étroites du gave de Pau à BERENX, ont permis la construction d’un pont en bois et le touron de Saint Pic était un lieu idéal pour la défense et le contrôle du pont.
Dénomination historique :
Berencs, 1240, Cartulaire de Sorde, pièce 154 ;
Berens, 1241, Cartulaire de Sorde, pièce 78 ;
Berenx, 1385, Dénombrement général des maisons par Gaston FEBUS ;
Berencx, 1461, Charte de Béarn ;
Verencxs, 1548, Réforme du Béarn, B 761, f°1 ;
Berenlx, 1582, Diocèse de Dax ;
Berenx, fin du XVIIIe siècle, carte de Cassini.
L'histoire de BERENX
La région de BERENX était occupée par des hommes préhistoriques, il y a plus de 4 000 ans, comme l’atteste la découverte en 1930 de haches de pierre polie datées de l’age du cuivre (Chalcolithique). Trois de ces outils ont était découvert à 600 m au sud du touron de Saint Pic.
Le sommet du touron de Saint Pic, dominant la vallée du gave fut occupée par un camp fortifié entouré de larges et profonds fossés. Ce camp surveillait la vallée du gave, principale voie de communication. Sur ce lieu stratégique, le château féodal de Mongiscard fut construit en 1103 par Gaston IV de Béarn après la conquête du lieu aux les vicomtes de Dax à son retour de la première croisade.
Deux hautes tours permettant de voir à plus de 60 kilomètres entourés de fossés profond rendaient ce lieu imprenable. Lors de la révolte protestante de 1620, le capitaine huguenot Bensin se réfugia dans cette place forte. Après un siège le capitaine Bensin se rendit et Louis XII ordonna la démolition du château de Mongiscard en 1621. Il reste toujours sur le sommet les fossés et contrescarpes.
Au Moyen Âge BERENX eu une certaine importance, sous Gaston Fébus on dénombrait 71 feux (foyers) ; au recensement de 1881, le village comptait encore 711 habitants.
Les troupes de Wellington traversèrent le gave aux gués de la Plaine et de la Liberté, après que Taupin ait détruit le pont en bois de BERENX, et permit une victoire éclair des troupes britanniques sur les troupes de Soult le 27 février 1814 à Orthez. On raconte qu’une jolie Dame de BERENX signala l’existence du gué de BERENX à un capitaine britannique. (pièce occitane de LaLane : La higue de Massicam).
La colline de Lagisquet qui culmine à 172 m servit d’observatoire aux allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.
La principale activité du village fut toujours l’agriculture, l’artisanat mais aussi la pêche avec une pêcherie de saumons sur le gave jusqu’au début du XXe siècle sans oublier la carrière du pont de BERENX.
Pendant plusieurs siècles les 7 moulins le long du ruisseau de Gouardère rythmèrent la vie du village.
Dictons sur BERENX :
Berenx, tredze bentz, "treize vents". Quelques maisons de la localité sont situées sur un point très élevé et sont exposées à toutes les violences atmosphériques. La rose des vents, généralement connue en compte trente deux ; il faut donc supposer que les habitants de Berenx en ont une à leur usage particulier.
Lou hourat de Berenx ; Lou pount de Berenx ; "Le trou de Berenx" ; "Le pont de Berenx". Il y a un gouffre très profond sous le pont de Berenx. D’une chose perdue, que l’on désespère de retrouver, on dit "qu’ey debat lou pount de Berenx", elle est sous le pont de Berenx.
source : Wikipedia