Liévin en bref
Département : Pas-de-Calais
Code postal : 62800
Population : 0 habitants
Région : Nord-Pas-de-Calais
Arrondissement : Lens
Canton : Canton non précisé
Code postal : 62800
Population : 0 habitants
Région : Nord-Pas-de-Calais
Arrondissement : Lens
Canton : Canton non précisé
Histoire de Liévin
Liévin, un site archéologiqueL'histoire de Liévin commence très tôt. La butte de Riaumont (le point le plus haut de Liévin) est un site archéologique riche. On y a trouvé des traces de l'époque néolithique, gallo-romaine, ainsi que 752 tombes qui attestent que Liévin a été une nécropole mérovingienne.
Du petit village agricole à la grande cité minière
En 1414, on recense à Liévin à peine 150 habitants. C'est alors un village tourné vers l'agriculture. Jusqu'à la Guerre, la population ne va cesser de croître :
600 habitants en 1759
900 habitants en 1789
1223 habitants en 1820
En 1857, on découvre de la houille à Liévin. C'est la course au charbon, la population de Liévin explose, la ville prospère. On recense 25 698 habitants en 1914.
Liévin entre les deux guerres
La Première Guerre mondiale vient rompre brutalement cette progression. La ville est en ruine, les églises et les châteaux sont détruits. La ville perd 400 civils et 600 soldats. La Croix de Guerre est décernée à la ville en 1920.
Après la Guerre, il faut tout reconstruire. Après quelques années, Liévin est de nouveau une ville active, l'extraction minière reprend.
La Seconde Guerre mondiale viendra de nouveau stopper la progression de la ville. En 1940, Liévin est évacuée. Les Allemands s'y installent. La Résistance s'organise autour, notamment, du Journal La Voix du Nord. Cette fois, ce sont 220 civils et 225 soldats qui tomberont. Liévin est libérée le 2 septembre 1944 par la huitième armée britannique.
La mine reprend plus que jamais : après la Guerre, il faut reconstruire l'économie française, il faut extraire du charbon. La silicose, qui tuera de nombreux mineurs, fait son apparition.
La fin du charbon
En plus de la silicose, les mineurs risquent chaque jour de disparaître au fond de la mine (voir catastrophe minière). Pour le charbon, Liévin a été à cinq reprises endeuillée :
28 novembre 1861, fosse 1, 2 morts
13 août 1882, fosse 3, 8 morts
14 janvier 1885, fosse 1, 28 morts
16 mars 1957, fosse 3, 10 morts
27 décembre 1974, fosse Saint-Amé, 42 morts.
Parallèlement, la récession de l'industrie minière s'amorce et, avec elle, celle de Liévin. De 1960 à 1980, 60 des 67 puits ferment. En 1974, suite à la tragédie de Saint-Amé, le dernier puits ferme. Liévin ne produit plus de charbon, une page est tournée.
Liévin sans le charbon
Liévin a beaucoup souffert de l'abandon du charbon car toute la ville reposait sur la mine. Heureusement, la ville a su se reconvertir et, si elle n'a pas le même dynamisme économique qu'à l'époque, la zone commerciale et les zones industrielles sont sources de nombreux emplois et la ville reste relativement prospère.
Vue de Liévin (à gauche) prise en 2005 depuis le site Écopôle 11/19 de Loos-en-Gohelle (à droite).
source : Wikipedia