Volmerange-les-Mines, 57330
Bienvenue à Volmerange-les-Mines, commune française située dans le département Moselle et la région Lorraine.Vous trouverez ici quelques infos sur la commune et notre sélection de sites sur Volmerange-les-Mines.
     
 
 

Volmerange-les-Mines en bref

Département : Moselle
Code postal : 57330
Population : 0 habitants
Région : Lorraine
Arrondissement : Thionville-Est
Canton : Cattenom

Histoire de Volmerange-les-Mines

Selon certains auteurs, le nom de la commune aurait désigné à l'origine le domaine ou le fief d'un certain Volcmarus, le suffixe franc "ing" ou "ingen" indiquant en effet la possession. Volcmarus-ingen ou Volcmar-ingen, donnant Wollmeringen en allemand et Volmerange en français, serait donc construit comme Lohtar-ingen (possession de Lohtaire) qui a donné Lothringen en allemand et Lorraine en français. On imagine d'ailleurs aisément ce Volmcmarus gallo-romain déjà installé dans notre vallon au moment de la conquête franque. Des avatars du nom de notre village sont cités dans divers ouvrages :
Valembregam villam in pago Moslenci en 980
Garmerange en 1239
Warmerange en 1306
Woilmeringen en 1472
Volmerange-lès-Oeutrange en 1869
Volmerange devient enfin Volmerange-les-Mines le 1er octobre 1920.
Le francique est la langue qui est issue de celle des Francs. Elle a donné le luxembourgeois mais aussi le platt de Volmerange ( et de la région de Thionville ) qui s'en distingue par quelques particularismes et surtout par la prononciation. De mémoire d'homme, même pendant l'annexion ( le village a été allemand entre 1870 et 1918 ), à Volmerange, on a toujours parlé "platt", à la maison, dans la rue, partout, sauf à l'école.
La richesse culturelle de Volmerange doit beaucoup aux étrangers. Et d'abord, les habitants de Volmerange à la fin de la guerre 14-18 n'étaient-ils pas eux-mêmes des étrangers dans leur propre village puisqu'il a fallu qu'en 1920 ils demandent leur réintégration dans la nationalité française. L'essor démographique de la commune est bien sûr dû à l'arrivée massive des mineurs allemands, luxembourgeois, italiens et polonais.
L'activité agricole 
La commune a toujours été un village agricole, d'abord en quasi exclusivité, puis, à partir du début du 20° siècle, parallèlement à l'activité liée aux mines de fer. Si la superficie consacrée au cultures et à l'élevage n'a qu'assez peu varié au cours des 40 dernières années, le nombre d'exploitations a en revanche considérablement diminué. En 1975, la commune comptait 14 exploitations. En 1987, il restait 13 exploitations faisant vivre 51 personnes dont 3 salariés permanents. En 2000, il ne reste que 3 exploitations encore en activité, les autres ayant été condamnées par l'exigence de rentabilité. Depuis longtemps déjà, beaucoup occupaient d'ailleurs simultanément un emploi à l'usine, celle de Dudelange (Luxembourg) en particulier. Le remembrement a sans doute permis à quelques agriculteurs de continuer de vivre de leur exploitation. Parmi les activités agricoles traditionnelles, on peut encore citer le jardinage et la culture des arbres fruitiers qui étaient pratiqués par tous les Volmerangeois.
Archéologie 
Sans être riches, les gisements archéologiques attestent néanmoins d'une présence humaine précoce sur le territoire de la commune. Le lieu-dit "Heide" a ainsi livré de nombreux objets attribuables à diverses périodes préhistoriques débutant sans doute avec le paléolithique supérieur : grattoirs, pointes de flèches . Au lieu-dit "Hoeschtert" ont été découverts des tessons de poterie sigillée. Pour plus de précisions, s'adresser à Romain Wagner ou à Patrice Peiffer, historiens passionnés de Volmerange. Enfin lors de construction du stand de tir, les fouilles au lieu-dit "Heydentempel" ont mis à jour un site archéologique intéressant. Voici, tel qu'il est paru dans la Revue Lorraine d'Archéologie en 1998, le compte rendu de ces fouilles:
Le site de Volmerange-les-Mines a été repéré suite à des sondages effectués en 1994 sur l'emplacement d'un futur stand de tir (cf. Bilan scientifique régional 1994, p 99). Préalablement aux travaux de terrassement, une fouille a été menée sur le gisements précédemment repérés. Cette opération a permis de dégager les restes d'occupations s'échelonnant du néolithique à l'époque romaine. L'habitat protohistorique est fortement érodé. un petit four et deux poteaux sont les seules structures conservées attribuables à cette période. Un important niveau du sol était également conservé dans le lit fossile d'un ruisseau. Une série de sondages manuels a permis d'échantillonner ce sol sur une longueur de 60 m environ. L'étude du mobilier est en cours et permet déjà de distinguer deux phases chronologiques bien distinctes. L'une peut être datée de la transition Bronze final IIa / Iib, la seconde du Bronze final III. Des silex en position secondaire, dont quelques armatures et deux haches polies, attestent d'une occupation plus ancienne remontant au néolithique final. En amont du chenal, le substrat argileux à permis la conservation des matières végétale sur une vingtaine de mètres. Un manche, peut-être de faucille, en bois, quelques branches portant des traces de coups et quelques copeaux proviennent de ce secteur moins dense en vestiges. Plusieurs colonnes de sédiments permettront d'étudier l'évolution floristique de ce secteur. L'occupation romaine correspond à un petit établissement rural. Il regroupe un bâtiment d'habitation rectangulaire construit en bois et terre. Des interruptions ménagées dans le radier constitué de blocs calcaire laissent supposer la présence d'ouvertures. Un solin, situé dans la partie est de la construction, suggère la présence de divisions internes. Cette habitation est implantée perpendiculairement à la pente et son orientation est approximativement est-ouest. Quelques poteaux et structures de combustion rectangulaires accompagnent ce bâtiment. Le mobilier qui n'est pas encore étudié, permet d'envisager une datation des II° - III° siècles de notre ère pour ce site.
Les armoiries 
Les armoiries de la commune lui ont été attribuées, après délibération du conseil municipal, par la décision du préfet en date du 30 avril 1960. Elles sont décrites de la façon suivante : D'Azur semé de fleur de lys d'or, de gueules au lion issant d'or, d'argent plein.
Les fleurs de lys symbolisant l'abbaye de Saint-Denis et le royaume de France, le lion sur fond rouge la famille d'Eltz et le Luxembourg, et l'argent (ou blanc) l'évêché de Metz.
Les archives 
Les dossiers afférents aux travaux et à la gestion communale en général archivés en mairie ne remontent, à l'exception de quelques documents, qu'à 1945 et concernent pour un grande part les dommage de guerre et la reconstruction. En revanche, les registres des délibérations du conseil municipal, s'ils présentent un blanc correspondant à la période 1940 - 1945, commencent avec la séance du 5 février 1861. Les conseillers de l'époque s'appelaient : Bach, Claus, Pauly, Crée, Creutz, Keilich, Hilbert, Reisse, Schmitz, Vinkel et Clause.
Quant aux registres de l'état civil recensant mariages, naissances et décès, ils pourront intéresser un généalogiste à partir de 1823 (à condition que sa recherche concerne des faits vieux d'au moins 100 ans). La commune possède également le registre de réintégration dans la nationalité française de 1920, des plans cadastraux anciens, dont un très beaux de 1937, d'intéressantes collections reliées du "Bulletin de Lois et Décrets" de 1819 à 1851, du recueil des actes administratifs de la Moselle (de 1846 à 1870), du "Moniteur des Communes" de 1852 à 1870, du journal officiel de 1944 à 1949 et des recueils de lois et d'actes administratifs allemands de 1871 à 1916. Une partie des archives communales se trouve aux Archives départementales de la Moselle, à Saint-Julien-lès-Metz.
source : Wikipedia

Carte de Volmerange-les-Mines

 
 
 
 
 
 
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