Bitche en bref
Département : MoselleCode postal : 57230
Population : 0 habitants
Région : Lorraine
Arrondissement : Sarreguemines
Canton : Bitche
Histoire de Bitche
Article détaillé : Histoire de BitcheL'histoire de la ville est indissociable de celle de la forteresse qui la surplombe. Après la construction du château, qui prend au fil des siècles de l'importance du fait d'avoir été retenu comme résidence des comtes de Deux-Ponts-Bitche, trois agglomérations d'inégale importance se forment à ses pieds, pour former plus tard la ville de Bitche, entourée très tôt d'une muraille et percée de deux portes. La ville ne peut échapper à la sauvagerie des Suédois, qui, dépités de ne pouvoir s'emparer du château, la réduisent en cendres lors de la Guerre de Trente Ans. La reconstruction, qui dure des décennies, est constamment interrompue par les incessants conflits franco-lorrains qui ravagent la région.
La ville est annexée par la France en 1680. Vauban, chargé de la construction de nouveau château de Bitche, fait entourer Kaltenhausen et Rohr d'une enceinte bastionnée qu'il adosse à la forteresse créant ainsi une véritable place forte qui prend le nom de Bitche. De nombreux immigrés de langue française, profitant des facilités accordées par Louis XIV aux nouveaux venus, viennent se fixer à Bitche. Ce flux d'immigration est stoppé par le Traité de Ryswick en 1697 qui oblige la France à rétrocéder la Lorraine à son propriétaire légitime, Léopold Ier de Lorraine.Celui-ci fait appel à des Tyroliens, des Suisses, des Wurtembergeois, des Luxembourgeoispopulation germanophone qui prend la relève. Les vides entre les constructions se comblent de sorte que la rue principale d'un seul tenant traverse la ville d'ouest en est, en forme de demi-lune, de l'actuelle Porte de Strasbourg jusqu'à l'actuelle rue du Bastion.
Domination française
La rue de Sarreguemines
Après la cession de la Lorraine et du Barrois par le duc FrançoisIII au roi détrôné de Pologne Stanislas Ier,beau père de Louis XV, lorsque les Français reviennent à Bitche en 1738 pour refortifier la cité, une nouvelle étape est franchie. La ville s'étend de plus en plus vers le nord-est et voit s'édifier en son sein des maisons bourgeoises et des hôtels, signe d'une prospérité certaine, ainsi que des bâtiments militaires, comme l'hôpital (actuel bâtiment Rocca) et des casernes (qui seront détruites après 1945). C'est à cette époque que les Augustins ouvrent à Bitche le premier collège d'enseignement secondaire d'où sortira par la suite une forte proportion des notables de la Lorraine germanophone.
L'église paroissiale Sainte-Catherine est construite en 1774-1775 pour remplacer une petite chapelle datant de 1683 et devenue trop exiguë. Au milieu du siècle suivant, Bitche ayant été classée place forte de première classe (1850), voit sa défense renforcée. On l'entoure d'une nouvelle enceinte et on construit le fort Saint-Sébastien, complété par un camp retranché, ainsi que la voie ferrée Sarreguemines-Haguenau en 1868-1869. Tous ces travaux attirent une forte main d'œuvre à Bitche dont le commerce local tire un large bénéfice.
Le commandant Louis-Casimir Teyssier, en charge de la place de Bitche, tient un siège face à l'assaillant allemand du 8 août 1870 au 26 mars 1871. La ville est bombardée du 23 août au 21 septembre 1870. Un blocus est mis en place du 25 septembre 1870 au 25 mars 1871. Le bilan du siège est de cent quatre-vingt-six morts français et de vingt-trois morts allemands. Le commandant Teyssier remet les clés de la place a son homologue allemand le 26 mars 1871, après un siège héroïque.
Domination allemande
Le 10 mai 1871 est signé le traité de Francfort, enlevant à la France l'Alsace sauf Belfort et une partie de la Lorraine : les arrondissements de Sarreguemines, Sarrebourg, Château-Salins, Thionville, la place forte de Metz, les villages des batailles du mois d'août 1870 et même quelques communes vosgiennes. La partie de la Lorraine annexée inclue donc l'arrondissement de Sarreguemines dont Bitche fait partie. Pour renforcer l'importance stratégique de Bitche, un champ de manœuvres et de tirs est constitué en 1900 à proximité de Bitche. Lorsque la guerre éclate en 1914, les Bitchois partent se battre sous l'uniforme allemand sur les différents champs de batailles européens : la Première Guerre mondiale voit tomber ainsi quarante-huit Bitchois au champ d'honneur. L'armistice du 11 novembre 1918 refait passer Bitche à la France après quarante-sept années de présence allemande.
Retour à la France
Le 22 novembre 1918, onze jours après l'armistice, la population bitchoise accueille les troupes françaises. Le 22 août 1919, le Président de la République Poincaré visite Bitche pour remettre officiellement à la ville la Légion d'honneur. Poincaré n'est pas le seul personnage célèbre à venir à Bitche après la Première Guerre mondiale puisque le maréchal Pétain visite également la ville le 17 octobre 1921.
En 1930 commence la construction de la Ligne Maginot destinée à protéger les frontières de l'est d'une nouvelle invasion allemande. Cette gigantesque ligne de défense va donner à Bitche un caractère militaire sans précédent, notamment par l'édification d'une ligne fortifiée avec d'énormes réseaux souterrains qui occupent des centaines d'ouvriers, donnant du travail à toute la population du Bitscherland. Inexpugnable dans le passé grâce à sa Citadelle, Bitche va garder sa renommée par la Ligne Maginot. La ville reçoit la visite d'André Maginot le 8 septembre 1931.
Seconde Guerre mondiale
Le 1er septembre 1939, deux jours avant la déclaration officielle de la guerre de la France à l'Allemagne, est le jour du départ pour les Bitchois vers la Charente. C'est ainsi que la vie des réfugiés bitchois se déroule au sein des Charentais jusqu'à l'arrivée des troupes allemandes quelques jours précédant l'armistice de 1940. Peu de temps après l'arrivée des Allemands en Charente durant l'été 1940, il est signifié à la population réfugiée de Bitche qu'il leur est permis de regagner leur ville.
Le département de la Moselle est officiellement réuni, le 30 novembre 1940, à la Sarre et au Palatinat pour former la nouvelle province du Westmark. Installée à l'Hôtel de Metz, la Gestapo se charge des fouilles, des enquêtes et des interrogatoires. Le 26 mai 1942, Laval déclare au cours d'un entretien renoncer à l'Alsace-Lorraine au nom de la collaboration, et le 29 août 1942, le Gauleiter Josef Bürckel fait un discours à Metz, dans lequel il proclame l'épuration politique totale et l'insitution du service militaire obligatoire. Le sort de la ville et de la région est désormais lié à celui du Troisième Reich.
Le ralentissement de la progression américaine et le retour des autorités nazies à Bitche le 3 septembre 1944 dissipent l'espoir de la libération de la ville. Les combats entre les troupes nazies et américaines dans la région de Bitche débutent le 3 décembre 1944. Les troupes US appartiennent à la 100e Division d'Infanterie de la 7e Armée. Cette division est communément appelée la Century Division. Le mardi 5 décembre 1944, les premiers obus américains s'abattent sur Bitche, et la population se réfugie immédiatement dans les caves. Ces bombardements vont se poursuivre durant cent-trois jours, avec intensité au début et à la fin et sporadiques entre temps.
Dès que le front s'éloigna de Bitche, une trentaine d'agents de la Gestapo, une vingtaine de gendarmes nazis, un Kreisleiter et un Landrat, installés dans les caves de l'Hôtel de Metz, reviennent une nouvelle fois s'installer en ville. Cette situation dure jusqu'au 13 mars 1945, date à laquelle le commandement américain fixe les modalités de son offensive du printemps : il est prévu d'attaquer au centre du front bitchois, de se déplacer à l'est, de prendre la ville de Bitche, de neutraliser le plateau dominant la ville et ensuite de prendre le Bitche-Camp. Ce jour, les unités US prennent leurs nouvelles positions d'attaque. Les troupes allemandes, réalisant qu'il est inutile de résister, désertent Bitche dans la soirée du 15 mars 1945. À six heures du matin, la compagnie E du 398e Régiment d'Infanterie US entre dans Bitche.
Autre conséquence de la Seconde Guerre mondiale, le canton de Bitche montre une baisse démographique de 41,9 % par rapport à la population de 1936. Les cicatrices des combats mettront encore de longues années à disparaître de la ville de Bitche et des villages voisins.
source : Wikipedia
Sites sur Bitche
- ASE : Diagnostic immobilier Bitche 57230 : Amiante, Carrez, plomb ...
Diagnostic immobilier Bitche 57230 carrez, amiante, expertise plomb, gaz, performance énergétique, estimation de bien - www.meteoconsult.fr
Sur METEO CONSULT, retrouvez les prévisions météo mondiales, les prévisions météo nationales, les prévisions météo régionales ainsi que les prévisions météo par ... - Prévisions météo Bitche
Bitche (57230) - Altitude 286m: mercredi 20 août . Le ciel restera très chargé. Fiabilité 80 % L'atmosphère pourrait être ... - PAYS-DE-BITCHE OFFICE DE TOURISME ***
PAYS-DE-BITCHE OFFICE DE TOURISME *** Moselle (57) - Lorraine - Vosges 4 Glacis du Château, 57230 BITCHE tél. 03.87.06.16.16 télécopie : 03.87.06.16.17 - Votre Supermarché Match BITCHE (57230)
Bénéficiez des services exclusifs de votre Supermarché Match - Lycée Saint Augustin Bitche
56 rue Jean Jacques Kieffer 57230 Bitche TEL : 03 87 96 00 59 Fax : 03 87 96 15 20. Directeur d'établissement: M. Bomo (depuis septembre 2007) Secrétariat: Contacter ... - Gatronomie et terroir
96 route de Bitche 57230 PHILIPPSBOURG tél.: 03.87.06.53.29: AU PAYS DE HANAU. 183 rue de Baerenthal 57230 PHILIPPSBOURG tél.: 03.87.06.50.34 . RESTAURANT AU TILLEUL - Suivez les liens ICI
Automobiles Anciennes du Pays de Bitche (Amicale des) Siège social : Restaurant de la Gare 2, Rue Trumelet Faber - 57230 BITCHE M. Alain ROUFF, Président - Bitche 57230 : Carte de Cassini de Bitche, Moselle (57) sur Genealogie ...
Bitche (57230) : Découvrez l'authentique carte de Cassini de la Ville de Bitche et de ses environs. - Bitche Prévisions Météo - La Chaine météo - 12 Jours Gratuits ...
Bitche 57230 Bulletin du Jeudi 21 Aout à 21h heure locale - Prochaine mise à jour demain à 6h