Laxou en bref
Département : Meurthe-et-Moselle
Code postal : 54320
Population : 0 habitants
Région : Lorraine
Arrondissement : Nancy
Canton : Laxou
Code postal : 54320
Population : 0 habitants
Région : Lorraine
Arrondissement : Nancy
Canton : Laxou
Histoire de Laxou
Avant le développement de l'agglomération, le village de Laxou était situé à environ 4km de Nancy. Il dépendant de la généralité et du baillage de cette ville, et était régi par la coutume de Lorraine [8]XIIe siècle
Déjà occupé à l'époque mérovingienne, Laxou est citée pour la première fois en 1130 sous le nom de Larzuls.
Mathieu Ier de Lorraine favorisa l'installation d'une commanderie hospitalière de l'ordre de Malte dans son duché. La commanderie est édifiée en 1140, en pleine campagne à proximité du faubourg Saint-Jean. Il en subsiste la tour de la Commanderie Saint-Jean-du-Vieil-Aître, le plus vieil édifice de Nancy.
Les hospitaliers ont construit au cours des siècles plusieurs bâtiments d'utilité publique qui étaient connus comme la commanderie de Laxou. Le principal était l'hôpital Saint-Jean Baptiste qui subsiste encore au 27-29 rue Edouard Grosjean[3] . Plusieurs anciennes maison portent des croix de Malte sculptées sur les façades.
Simon II de Lorraine leur accorda des droits seigneuriaux sur Laxou vers 1176, ils les conserveront jusqu'en 1789. Ils seront donc les principaux seigneurs de Laxou, partageant ce fief avec les familles de Lenoncourt et de Ludres.
L'abbaye de Clairlieu, sur la commune voisine de Villers-lès-Nancy, possédait également quelques droits à Laxou, surtout des vignes qui lui furent cédées lors de son installation vers 1150. Les laxoviens avait coutume de se rendre à Clairlieu les jours de fêtes.
XIIIe siècle
C'est à cette époque que se situe l'enlèvement de Ferry III de Lorraine dans les bois de Laxou. Alors qu'il revenait d'une chasse, Adrian des Armoises, seigneur de Maxéville le captura et l'enferma dans son château. Des années plus tard il parvint à faire parvenir sa bague à la duchesse Marguerite par l'intermédiaire d'un couvreur qui avait été chargé d'entretenir le toit de sa prison. Celle-ci envoya une troupe de soldat libérer son époux, Adrian des Armoises libéra le duc sans combattre. [9]
XIVe siècle
En 1306 Henri II de Vaudémont ravage Laxou et Maréville, en représailles le duc Thiébaut II de Lorraine déclenchera la bataille de Pulligny, qu'il perdra.
La seigneurie de Laxou appartient d'abord aux Ducs de Lorraine qui, à partir de la fin du XIVe siècle, en céderont progressivement la propriété. On a retrouvé des titres qui remontent a 1390 [8]
XVe siècle
Lors de la bataille de Nancy opposant René II de Lorraine et Charles le Téméraire du 22 octobre 1476 au 5 janvier 1477, Laxou servait de camp au Bourguignons. Le Duc de Lorraine avait confié la garde de l'ancienne forteresse de Gondreville avec 400 hommes au bâtard de Vaudémont pendant qu'il cherche à réorganiser une nouvelle armée. Le 1er novembre 1476 vers dix heures du soir, cette troupe traversa la forêt de Haye, surprit la garnison bourguignonne de Laxou et revint sans être inquiétée avec des prisonniers, 30 chevaux et du butin.
Après la victoire de Réné II, le village de Laxou sera exonéré de taille pendant plusieurs années.
XVIe siècle
Au XVIe le village est réputé à la cour de Lorraine pour ses vignobles et les parties de chasses et ballades en foret de Haye étaient fort prisées. C'était un lieu de passage sur l'axe Nancy-Toul-Paris.
Le 2 avril 1516 la duchesse Renée se rendant pour la première fois dans sa citée de Nancy, s'est arrêtée à Laxou pour se restaurer. Charmée par l'accueil des villageois, elle aurait offert un vitrail représentant Saint-René à l'église du village.
On dit également qu'elle aurait alors aboli une veille servitude qui obligeait les femmes de Laxou à aller battre l'eau d'une mare située place de la Carrière, lors de la nuit de noce des ducs. En effet l'endroit était marécageux et il s'agissait de protéger le sommeil des souverains du coassement des grenouilles.
Cette anecdote est cependant probablement apocryphe. Nous ne connaissons en effet aucune sources antérieur à un ouvrage paru à Toul en 1704 : L'origine de la très illustre maison de Lorraine avec un abrégé d'histoire de ses princes par le père Benoît Picart. C'est aussi ce livre qui nous informe que la réception de Laxou, correspondait également à une servitude, qui aurait été encore une fois levée par la duchesse Renée. Mais la non plus il n'existe aucune mémoire d'une telle réception avant 1516. [10]
A partir de la moitié du XVIe siècle, comme sur le reste du territoire Lorrain, la situation se détériore gravement. Et Laxou aura notablement à souffrir des épidémies de peste et des exactions des gens de guerre qui traverseront son territoire à l'occasion des divers conflits qui ensanglanteront le duché.
XVIIe siècle
Le 16 septembre 1608, Babe du Puy du Foug, veuve de Jean de Lenoncourt vend les droit seigneuriaux de la famille au duc de Lorraine pour la somme de 7000 francs [3]
Lors du siège de Nancy par Louis XIII en 1633 des abattis ou remparts ont été installés pour bloquer l'accès aux troupes du duc de la Force. Elles ont laissé leurs noms au sentier des remparts. Le village de Laxou servit de cantonnement pour les armées françaises.
Dans les années 1635-1637 Laxou eut à souffrir des agissements de la garde écossaise du roi de France.
XVIIIe siècle
A la suite des guerres et des épidémies de peste des siècles passés, le village ne compte plus que 80 habitants au début du XVIIIe. La situation économique va progressivement d'améliorer pendant tout le siècle.
Le 30 octobre 1697 le traité de Ryswick rend la Lorraine à a famille ducale après 50 ans d'annexion française. Les gens de Laxou forment une compagnie pour aller accueillir le duc Leopold à Blâmont.
Avant 1705 la route de Nancy à Toul, la traversée de la forêt de Haye était périlleuse à cause des brigands. On dit même que le duc Leopold y fut victime d'une attaque, ce qui le conduisit a construire une levée du coté de Nancy, pour surélever la route par rapport aux sous-bois.
Mais c'est sous Stanislas que démarra en 1745 le comblement des fonds de Toul près du Lieu dit les Baraques, à la limite de Champigneulles, Laxou et Velaine-en-Haye. Le remblaiement de ces deux gouffres emploiera les corvéables des subdélégation de Nancy, Pont-à-Mousson, Vézelise et Lunéville. Ceux-ci étaient mobilisés pour deux ou trois semaines, parfois d'avantages. Ils étaient logés sur place, d'où le nom du lieu-dit et devait fournir eux mêmes les outils et animaux de traits. Les travaux dureront quinze ans, jusqu'en 1760. Ils permirent d'élever la route de 48 mètres au dessus de son niveau précédent. Au XIXe siecle on nommait encore chemin de la grande Corvéee le sentier qui avait été utilisés par les ouvrier pour venir se ravitailler au village.[3]
Jusqu'ici, la route de Nancy à Toul passait par le Chemin Blanc correspondant aux actuelles rue du Petit Arbois et rue du Plateau. En 1753,l'Avenue de Boufflers est percée. Elle sera utilisée jusqu'en 1841 où la route actuelle de Nancy à Toul sera construite.
La Révolution de 1789 aura un faible impact sur la commune. Elle plante en 1791 son Arbre de la Liberté qui ombrage encore aujourd'hui la place du même nom[5].
XIXe siècle
En 1822, la commune compte 720 habitants, représentant 208 foyers et 169 habitations. Elle fait une surface de 16585 hectares, dont 949 en bois, 150 en vigne, 80 en terres de labours et 40 en près.[8]
L'exploitation des carrière est ancienne à Laxou, et par exemple des pierres de la carrière du Grand Pourri on été utilisées pour construire la basilique de Saint-Nicolas-de-Port au XVIe siècle ou la cathédrale de Nancy au XVIIIe. Mais c'est au XIXe siècle que leur exploitation atteint son apogée, avant de progressivement décliner suite à l'utilisation du ciment pour construire les immeubles. [3]
Une autre activité importante à cette époque sont les mines de fer. Des gueules jaunes ont ainsi extrait la minette lorraine pendant trente ans à Laxou. Le minerais est découvert entre 1844 et 1848. Il est exploitée par la société Dietrich de Lunéville à partir de 1868. L'entrée de la mine de faisait en haut de la rue de la foret et les galeries correspondait avec Maxeville et Ludres. Le minerais était transporté sur des chariots jusqu'au canal de la Marne au Rhin, ou à la gare Saint-George quand la glace rendait la navigation impossible. Un chemin de fer est construit en 1881 pour parer à la destruction des routes par les chariots. Cette mine est fermé en 1891, aujourd'hui l'ennoiement des galeries, pose encore des problèmes d'affaissement de terrains[3].
A partir de 1850, on assiste au début de l'expansion démographique qui conduira à une multiplication par 17 de sa population en 1980. Après le traité de Francfort environ 600 optants s'installeront dans la commune entre 1872 et 1886.
XXe siècle
Important développement démographique avec la construction des quartiers des provinces, puis de Champ-le-bœuf
source : Wikipedia