Muizon en bref
Département : MarneCode postal : 51140
Population : 0 habitants
Région : Champagne-Ardenne
Arrondissement : Reims
Canton : Ville-en-Tardenois
Histoire de Muizon
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Le terroir de Muizon comporte environ 600 hectares, dont la moitié environ appartiennent à la seigneurie de Muizon. Le sire de Muizon en partie est alors Baudouin de Vandières d’au moins l'an 1326 à l'an 1353. Il est aussi sire de Gueux. Son épouse est probablement Marie des Armoises.
La terre de Baudouin ne dépasse pas 300 hectares, soit moins de la moitié de la surface de la paroisse de Muizon.
Muizon subit les invasions anglaises de l'an 1358, 1360, 1370, 1373 et 1380 et la grande peste de 1348 à 1350.
Muizon vit aussi au rythme des sacres royaux de l'an 1364 et l'an 1380 à Reims.
Muizon connaît à nouveau la grande peste de l'an 1438 à l'an 1441, et celle de l'an 1450 à l'an 1453.
Depuis au moins l'an 1436, Nicolas LESCOT est le seigneur de Muizon en partie. Il est l'époux de Perette de VANDIERES, fille de Raoul de VANDIERES, sire de Muizon et de Gueux. Nicolas et Perette auront 3 ou 4 filles.
Le curé de Muizon est en 1447 Jehan DONNET. Ils suivent en l’an 1461 le sacre du nouveau roi Louis le onzième, en Reims qui se rebelle à son autorité dès la fin de l'année, la révolte des mutemaques. De ville choyée, Reims sera une ville opprimée.
Emery LESCOT épouse en premières noces un BRUYERES puis noble homme Charles GROGNET de VASSE, sire de Muizon en 1470, lieutenant de REIMS, de l'an 1497 à 1499. Ce couple a deux fils, Grognet et Jehan de MIREMONT, sire de GUEUX.
L’hiver 1480 est rigoureux, la récolte de 1481 catastrophique, une grande peste tue beaucoup de monde à Muizon, dans les années 1500-1501.
Dame LESCOT épouse GROGNET de VASSE vend la seigneurie de Muizon à son neveu Thierry CAUCHON, fils de sa sœur Isabelle LESCOT et du seigneur CAUCHON de NEUFLIZE. Thierry CAUCHON est sire de MAUPAS et capitaine de REIMS. Il épouse Adrienne de BOSSUT. Leur fils aîné, Nicolas CAUCHON est sire de Muizon de l'an 1530 à 1545. Il devient baron du THOUR en partie en 1545, en échangeant la seigneurie de Muizon. Son cousin Rémy CAUCHON rachète immédiatement la seigneurie de Muizon contre 18.000 livres tournois, le 6 septembre 1545.
Les premières réactions luthériennes apparaissent à Reims vers l'an 1530. Les sujets du roi subissent régulièrement l’aggravation des taxes. Quand la révolte huguenote bat son plein vers les années 1560, Reims devient un centre réactionnaire catholique sous l’égide du cardinal Charles de Lorraine, archevêque de Reims. Si l’évêque de Troyes passe aux réformés en octobre 1561, il est bien isolé dans la région.
Le duc François de Guise, champion de l’opposition catholique aux Huguenots se retire en Champagne, peu avant d’être assassiné début 1563.
Une peste et une famine sévissent de 1562 à 1565, avec le grand hiver de 1565, prélude d’une sévère famine en 1566. Les guerres de religion se succèdent : 1562, 1567-1568, 1568-1569, Massacre de la Saint-Barthélemy du 23 au 28 août 1572. Un grand séminaire est ouvert à Reims en 1567. Les mauvaises récoltes de 1573 précèdent un hiver terrible, et une nouvelle guerre en 1574. Les guerres de religion touchent peu la région de Reims sauf en 1575 quand les reîtres du prince de Condé, un protestant, dévastent les campagnes, juste avant la nouvelle guerre de 1576 à 1577. L’opposition au pouvoir royal s’affirme, notamment par une grève fiscale en Champagne de 1577 à 1581. La peste de 1578 à 1582 touche encore la région, avec en sus une mauvaise récolte en 1580.
Le sire de Muizon en partie, Rémy Cauchon a de sa femme Jacquette BIZET deux fils, Régnier et Jehan Cauchon, sire de Muizon, époux de Jeanne MOET. Il meurt en 1598 et laisse le domaine à sa fille Jacquette épouse du sire d’Aigremont, Pierre LESGUISE qui devient sire de Muizon en 1598.
Le dauphin Louis XIII de France vient en Muizon le 14 octobre 1610. Il est sur la route de Paris à Reims, en vue de se faire couronner en la cathédrale. Traditionnellement, le dauphin fait halte au château de Gueux, domaine des VANDIERES et leurs successeurs. Ce château est en ruine comme suite aux guerres de religions qui ont bouleversé la province. Le protocole a donc reporté la halte au château de Muizon, et le dauphin Louis est accueilli en ce midi du 14 octobre par Antoine DOURJAULT, sire d’Aigremont et tuteur du jeune sire de Muizon, Pierre LESGUISE. Louis y déjeune et quitte MUIZON vers 13 heures pour se rendre aux longues cérémonies du sacre.
Les armées espagnoles envahissent à nouveau la région en mars 1649 et traverse la rivière Vesle, au nord de Muizon. Ils affrontent les armées royales enfermées dans Reims jusqu’en 1650 (9 naissances sont relevées en 1649 à Muizon, et 7 en 1650).
Une nouvelle épidémie en 1651 précède une mauvaise récolte la même année, alors que la récolte de 1652 est mangée sur pied par les Espagnols. Un quart de la population meurt (Une seule naissance est notée à Muizon en 1651, 6 en 1652).
La famine et l’épidémie de 1653 sévissent en cette région. (Seules 3 naissances sont notées à Muizon en 1653, et 2 en 1654).
Le sire de MUIZON Pierre LESGUISE a épousé en 1622 dame Antoinette de PROUVILLE. Leur fils René de LESGUISE est sire de Muizon en 1650. À cette époque, de 1645 à 1662, le curé de Muizon est Rémy LOUIS. René de LESGUISE meurt avant mai 1651. La terre de Muizon (300 hectares soit la moitié de la paroisse) est vendue à Jean TRISTAN, contre 48.000 livres tournois. Jean TRISTAN, époux de Louise de LORE, est maître d’hôtel du Roy, anobli en 1651 par le Roi.
Pierre DANTON est lieutenant de justice de Muizon en l’an 1657, probablement jusqu'à sa mort en 1671. La paroisse de Muizon comporte alors plusieurs laboureurs sur la centaine d’habitants, et la vingtaine de foyers distincts.
Les Frondeurs, source de toutes ces guerres et invasions espagnoles sont battus et le ballet des naissances reprend à Muizon.
L'on constate une disette en 1659, une famine en 1660, et une mauvaise récolte et une famine en 1661 mais qui touche peu Muizon puisque 8 naissances sont relevées à Muizon en 1659, 11 en 1660 et 5 en 1661.
Les années 1663 à 1666 sont beaucoup plus dures avec respectivement 1, 4, 3 et 2 naissances à Muizon. Une nouvelle peste touche Reims en 1668.
Le curé de Muizon en 1663 est Gabriel CAMUZET, remplacé en 1664 par le curé de GUEUX, LESCAILLON. Un nouveau curé est en 1665 FILQUIN, puis en 1666 et 67 F. LESCLOPPE et en 1670 MALA. Le curé de Muizon est DUPLESSI en 1673, MALICET de 1674 à 81, puis LALLEMENT de 1681 à 1684.
Le sire de Muizon, Jean TRISTAN meurt avant 1671 et laisse 3 fils qui se partagent la terre en 1684. Louis Eléonor TRISTAN, archidiacre de REIMS devient le sire de Muizon jusqu’en 1719.
En 1673, l’archevêque de REIMS, Charles-Maurice Le Tellier vient en MUIZON et donne la confirmation dans le jardin du château à tous les enfants de la région.
Les DANTON sont des membres actifs de la paroisse de MUIZON, en plus d’être des notables de la commune. Ils apparaissent régulièrement dans les registres du syndic de la cure de MUIZON. Ils prêtent de l’argent à la cure et se font rembourser ultérieurement, voire plusieurs années après.
En 1681, Jean Danton est attaqué par un certain Henri VUACLIN, maître cordonnier devant la justice de Muizon, présidé par son beau père Jean GAILLARD qui se dessaisit au profit de son collègue de Rosnay, le lieutenant Jacques Dufeu. L’affaire traîne et vient cinq fois devant le tribunal sans conclusion.
Le 12 septembre 1682, l’archevêque de REIMS, Charles Maurice LE TELLIER revient en Muizon et donne la confirmation dans le jardin du château à tous les enfants de la région.
Le curé de MUIZON est BARTHELEMY en 1684, puis CHARLIER, vicaire de Gueux, remplacé par MENESSIER de 1685 à 86, et Henry PINCHART de 1686 à 1720.
Jean DANTON vient seconder son beau père Jean GAILLARD, lieutenant de justice de MUIZON dans une pénible affaire qui se passe en 1686 dans l’auberge des Vautes, sise sur la paroisse de MUIZON. Un certain Jacques DUTOY est trouvé presque nu, gisant sur la paille et moribond. Il décède peu après et laisse de nombreux écus d’or et un héritage à l ‘aubergiste, Aymé BOCHET. Cette triste affaire n’est pas poursuivie, et l’aubergiste continue son œuvre qui évoque de bien sinistres pratiques.
A cette époque, le roi crée des milices armées en 1688, par tirage au sort dans chaque village.
L’été et l’automne 1692 sont désastreux, les vendanges sont les plus tardives du siècle. L’hiver 1692-93 est très froid. Les récoltes de 1693 et 1694 sont mauvaises.
Les familles de laboureurs de Muizon et alentours vivent aisément malgré les malheurs répétitifs de l’époque. Ils habitent chacun leur maison avec une grands armoire normande, des lits en bois, de bons matelas, et travaillent avec leurs propres outils, leurs charrues et leurs animaux de labour. Ils ont des ouvriers et des terres en bien propres, d’autres affermées. Ils se lèvent tôt, mangent à 5 heures, à 8 heures (ou 10 heures en hiver), à midi puis à 20 heures (18 heures en hiver). L’alimentation est essentiellement issue des produits de la terre : les semailles pour la farine du pain, le jardin et la basse cour en plus du cochon, et du lait de quelques vaches.
Le 10 juin 1712, l’archevêque de REIMS, Charles Maurice LE TELLIER revient en MUIZON et donne la confirmation dans le jardin du château à tous les enfants de la région.
Louis XIV, par Hyacinthe Rigaud (1701)
Le roi Louis XIV est mort le 1er septembre 1715. Louis XV est sacré roi le 25 octobre 1722 à Reims. Le curé de MUIZON est de 1721 à 1731, Nicolas HOURBLIN. En 1719, le sire de MUIZON Louis de TRISTAN disparaît, et le domaine est vendu contre 68.000 livres tournois à Mme Marie Anne de BIGINCOURT. Mais en 1720, un retrait lignager vient casser cette vente. Bathélémy de TRISTAN, frère du vendeur, revendique le titre et rembourse l’acquéreur.
Louis XV par Quentin de La Tour
L'année 1725 connaît mauvaise récolte et une famine s’ensuit.
Barthélémy de TRISTAN meurt avant 1730, sa veuve Elisabeth le POIVRE se fait saisir le domaine de Muizon qui est vendu et adjugé à sire Robert BILLET, chevalier vicomte de Breuil contre 52.300 livres tournois le 12 mars 1731. Ce nouveau sire est conseiller du roi, maître ordinaire en la chambre des comptes. Le curé de MUIZON est de 1731 à 1760 Jean Jacques MOYNIER, mort le 14 octobre 1760 et enterré à MUIZON.
La succession des catastrophes se poursuit, avec un automne 1739 et un été 1740 horriblement froids et humides, une disette lancinante de 1738 à 1741. Le village de Muizon résiste bien à cette période avec plus de naissances que de décès. Il faut aussi compter avec l’institution des corvées royales de six jours en automne et autant au printemps depuis l’ordonnance du 13 juin 1738. Il faut faire appliquer cette décision impopulaire. Louis DANTON a repris la fonction de procureur fiscal de Muizon. Il l’est toujours en 1750, date à laquelle il échange deux pièces de terres avec Robert BILLET, seigneur de MUIZON en partie, devant le notaire Nicolas BONIFACE de Rosnay, époux d’une certaine Marie DANTON. C’est le premier acte notarié référence entre un DANTON et un seigneur de MUIZON, après 300 ans de coexistence a priori pacifique.
Les récoltes de 1741 et 1742 sont mauvaises, la disette s’installe à nouveau. Plus de deux millions de morts sont recensés dans le royaume de France à cette époque. L’année 1743 est la plus douloureuse pour le village de Muizon, comme fut celle de 1738, avec 9 décès contre 5 ou 6 naissances.
Après une mauvaise année en 1749, une disette survient de l'an 1751 à 1752.
Malgré la liberté de circulation des blés les années 1763 et 1764 et l’émergence de la pomme de terre de PARMENTIER en 1765, des disettes à répétition se produisent de l'an 1765 à 1770 et de 1771 à 1775, avec une mauvaise récolte de 1769 à 1770, sans oublier l'épidémie de grippe européenne durant l’hiver 1775 à 1776.
Louis DANTON est comme ses ancêtres un fervent soutien de la paroisse de Muizon. Il en est le marguillier en 1769. Il prête de l’argent à la cure et entretient le presbytère, notamment il fournit la paille pour couvrir cet édifice.
Le nouveau curé de Muizon est Jean GUEDON, de 1761 à 1767. Il est enterré cette année là à Muizon. Le syndic de la paroisse est Jean PIGNON pour plusieurs années. Le nouveau curé est Rémy LEGRIS jusqu’en 1777, date de sa mort et son enterrement à Muizon. Elie BERTHE le remplace jusqu‘en 1791. Le sire de Muizon, Robert BILLET meurt le 16 octobre 1775, après avoir fait une fondation en 1769 pour l’instruction de 10 pauvres enfants de MUIZON. Sa veuve, Marie Françoise BERTHE lui succède. Elle meurt le 6 octobre 1680. Sa nièce Mme Charles Louis JOURDAIN hérite du domaine de MUIZON.
La région connaît une dysenterie épidémique en 1779 et une pneumonie infectieuse épidémique de 1781 à 1785.
Mme Charles Louis JOURDAIN meurt le 25 septembre 1787 à MUIZON. Son fils Charles Augustin JOURDAIN en hérite. Il est écuyer, conseiller au siège de l’amirauté.
A la révolution, le curé de MUIZON refuse de prêter serment et devient réfractaire. Il est remplacé en 1791 par J. HUGUENIN jusqu’en 1803. La révolution apporte un flux de population exceptionnel puisqu’en 1793, le village comporte 209 habitants, contre 142 en 1803, et 132 personnes en 1773.
Dans la pleine force de l’âge, aguerri par les nombreuses souffrances de l‘époque, plusieurs familles affichent leurs opinions loyalistes et royalistes, dont les DANTON. Rémy DANTON est aussi lieutenant de justice de Muizon, Jean PICART est alors procureur fiscal. Il connaît le jeune et ambitieux Georges Jacques DANTON, son lointain cousin d’Arcis, puisque ce dernier est élève des Jésuites à Reims. Rémy DANTON lui sert de correspondant, lors de ses études et l’accueille régulièrement en sa maison de Muizon. Quand Georges Jacques devient un célèbre avocat à Paris, et qu’il commence à fomenter des troubles dans la capitale, Rémy ne perd pas le contact avec ce trublion, lui arrachant même le privilège d’un laisser passer que Rémy utilise pour aider à la fuite des émigrés et des prêtres réfractaires à la nouvelle religion d’état.
Rémy DANTON est conseiller municipal de Muizon en 1802,1803, et même adjoint au maire en 1802. Son cousin DELAPLACE est le premier maire. En 1803, l’ancien sire de Muizon, Charles Augustin JOURDAIN devient maire de MUIZON jusqu’en 1815.
Jean Baptiste DANTON est maire de Muizon de 1831 à 1848, après Jean Baptiste JOURDAIN de 1815 à 1824 et Casimir JOURDAIN de 1824 à 1831. La nomination de Jean Baptiste DANTON n’est pas étrangère à ses opinions restées manifestement conservatrices, catholiques voire royalistes. Il est le premier à introduire les moutons mérinos dans la région.
source : histoire des DANTON de Muizon par Hervé DANTON
source : Wikipedia
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