Saint-Michel-et-Chanveaux en bref

Histoire de Saint-Michel-et-Chanveaux

A l'époque de la Révolution Française (1789), le Seigneur du pays était le comte Louis Auguste Victor de Ghaisne de Bourmont, comte de Bourmont, né au château de Bourmont, à Freigné. Il émigra en 1791, s'engagea dans l'armée autrichienne en 1793, puis dans l'armée clandestine vendéenne en 1795, où il devint major général de l'armée clandestine de Scépeaux, stationnée autour de Candé. Exilé en suisse, il revient en 1796 sous un faux nom. Il négocie la pacification avec Bonaparte, puis part à Lisbonne en 1805. Là-bas, il offrira ses services à l'armée de Napoléon. Il fait ensuite campagne en Russie, puis il est fait prisonnier par les Russes, mais il fini par s'évader. Pendant les Cent Jours, il est au service de Napoléon revenu de l'île d'Elbe. Mais il fini par abandonner son commandement et rejoint Louis XVIII, 3 ou 4 jours avant la défaite de Waterloo. Nommé commandant de la deuxième division de la Garde Royale en 1815, il participe à la prise d'Alger en 1830 puis est nommé maréchal. Refusant de servir pour Louis-Philippe il part en Italie, après avoir vendu à la famille de la Roche Foucault ses possessions de Saint-Michel et de Chanveaux.
Il revient en France en 1840 et meurt au château de Bourmont, où il est enterré en 1849.
René-Aubin Lemonnier de la Foucheraie était Curé de Saint Michel à cette époque. Il avait été nommé à Saint-Michel en septembre 1777. Ayant refusé de prêter le serment, il fut emprisonné au séminaire. Lorsque les prêtres furent déportés en Espagne, il alla s'embarquer à Nantes. Mais avant l'embarquement en septembre 1792 il tomba malade et fut enfermé le 20 septembre aux Carmélites à Nantes. Il subit le sort des prêtres nantais et périt noyé avec les autres vieux prêtres, à Nantes, le 16 novembre 1793. Le général Carrier avait inventé une méthode expéditive. On emmenait les prêtres dans des galiotes à fond ouvrant, soi-disant pour une "baignade". Arrivé au milieu de la Loire, on ouvrait le fond du bateau et tous les prisonniers étaient précipités à l'eau.
Le 31 août 1794, Républicains et Royalistes y livrèrent un combat : un corps de 360 soldats républicains sous les ordres de l'adjudant - général Decaen affronta 500 chouans armés de fusils et 300 paysans avec des fourches et faux renversées, commandées par le général Sarazin qui fut tué sur la chaussée de l'étang. Dernier affrontement en nombre entre Bleus et Blancs dans la région.

Carte de Saint-Michel-et-Chanveaux