Rablay-sur-Layon en bref
Département : Maine-et-Loire
Code postal : 49750
Population : 0 habitants
Région : Pays de la Loire
Arrondissement : Angers
Canton : Thouarcé
Code postal : 49750
Population : 0 habitants
Région : Pays de la Loire
Arrondissement : Angers
Canton : Thouarcé
Histoire de Rablay-sur-Layon
La découverte à Moque-Souris, site au bord de Layon sur la commune de Rablay, d’un biface acheuléen et d’une hache de pierre témoigne de la présence humaine sur les lieux déjà à l’ère préhistorique.Dans la seconde partie du IIIe siècle, la foi chrétienne se répand dans la région grâce à saint Martin, évêque de Tours, la légende lui attribue aussi l’introduction de la vigne.
Au Moyen Âge, les terres de Rablay sont possédées par les seigneurs de Thouarcé. Des textes de 1047 parlent du village alors connu sous le nom d’Arrabletum (Arrablay au XVe siècle) qui signifie « forêt d’érables ».
À la Renaissance, en 1588, lors des affrontements entre catholiques et protestants, l’église est incendiée, comme la région est ravagée.
Au milieu du XVIIIe siècle, les Hollandais, marchands en vin doux pour l’Europe du Nord ont des entrepôts sur la Loire, ce commerce est si florissant, que l’on entreprend en 1774 la canalisation du cours inférieur du Layon qui se jette dans le grand fleuve. Peu après, le Layon est coupé par 24 écluses, et le surnom donné par les mariniers de « canal de Monsieur » est vite adopté, « Monsieur » pour le membre de la famille royale ayant commandé les travaux. Grâce à ça, la région se développe et les vins des villages le long du Layon, notamment ceux des vignobles des coteaux du Layon de Rablay, sont bientôt vendus dans tout le nord de l’Europe. La canalisation servira aussi pour l’industrie houillère.
En 1789, le cahier de doléance des gens de la paroisse de Rablay sont assez exceptionnels, il réclame déjà l’abolition des droits seigneuriaux mais aussi la liberté de la presse et même l’impôt unique sur le revenu. En parlant de ce cahier, Célestin Port dit qu’« il forme une constitution complète ». La Révolution fut d’importance à Rablay. En 1791, la loi sur la Constitution civile du clergé chasse le père Vallée le curé ainsi que son vicaire. O’Brumier, juge à la commission militaire et habitant du bourg, dénonce de nombreuses personnes, conduites ensuite à Angers et certaines exécutées. Le village n’est aussi qu’à quelques kilomètres de Chanzeaux, paroisse voisine et premier village vendéen : la cloche de l’église est brisée le 30 juillet 1793 par les soldats républicains car « servant aux rassemblements royalistes » mais Rablay est épargné par les colonnes infernales, malgré tout, le canal du Layon est dévasté, le vignoble est en partie abandonné et des maisons détruites. La paix ne revient véritablement qu’après la restauration du culte catholique.
En 1824, comme tout le canton de Thouarcé, Rablay, initialement dans l’arrondissement de Saumur, en est détaché pour être rattaché à l’arrondissement d’Angers. Durant la seconde moitié du XIXe siècle, le vignoble, à peine rétabli, subit la crise du phylloxéra, il faudra attendre le début du XXe siècle pour voir de nouveau la vigne resplendir. En 1912, l’électricité arrive dans le bourg. En 1939, Rablay devient officiellement Rablay-sur-Layon par décret. En 1947, le service des eaux est installé. En 1955, circule le dernier train qui s’arrêtera à la gare de Rablay (en réalité sur la commune de Faye-d’Anjou mais bien plus proche du bourg de Rablay que de Faye), les rails seront retirés et la voie longeant le Layon aménagée en chemin de randonnées. En 1987, le Village d’Artistes naît sous l’impulsion de quelques bénévoles. En 1994, le Festival de Rablay a lieu pour la première fois le week-end de la Pentecôte.
source : Wikipedia