Chanzeaux en bref

Histoire de Chanzeaux

Origine du nom : l’ancien nom Cancellis est dérivé du bas latin cancellus, « barrière, clôture », sans doute significatif de la limite entre le pays des Mauges et celui du Layon.
Le schiste et le grès affleurent dans ce pays au relief accidenté. Une hache en pierre polie et des toponymes hérités de la préhistoire comme La Pierre Blanche ou La Pierre attestent la présence humaine durant le néolithique. Pour l’époque gallo-romaine, ce sont des briques à rebords et des cercueils en pierre.
La paroisse paraît constituée dès le XIIe siècle, peut-être par abandon de la chapelle privée du château primitif. Le domaine féodal est détaché de Chemillé au XIVe siècle et appartient à plusieurs familles dont celle de Gourreau de l’Épinay, maire d’Angers, qui l’acquiert en 1769. Les seigneuries de Saint-Ambroise, de Fruchault et de Beaumont dépendent de ce domaine, châtellerie depuis le XVIe siècle.
Lors de la Révolution, Chanzeaux, partisan de la Vendée militaire, est le théâtre de combats sanglants dans lesquels disparaît plus du tiers de la population. Après le passage des « colonnes infernales » conduites par Crouzat le 25 janvier 1794, le village et le château sont incendiés. Seules trois maisons sont totalement épargnés dont, curieusement, le presbytère. La population tombe à cette époque de 1795 habitants (en 1794) à 724 (en 1806), puis elle remonte jusqu’au milieu du XIXe siècle avant de revenir autour d’un millier d’habitants actuellement, dont moins de 300 dans le bourg proprement dit.
La commune s’étend depuis l’amont de l’Hyrôme aux confins de Chemillé, capitale de l’élevage et des plantes médicinales, jusqu’aux bords du Layon au milieu des coteaux couverts de vignes. Une étude sociologique, Chanzeaux, ville d’Anjou, diffusée en plusieurs langues dans les universités du monde entier, a été réalisée par Laurence Wylie, professeur à Harvard, ainsi que par un groupe d’étudiants qui ont effectué de nombreux séjours dans la commune de 1957 à 1965.

Carte de Chanzeaux