Cléry-Saint-André en bref
Département : Loiret
Code postal : 45370
Population : 0 habitants
Région : Centre
Arrondissement : Orléans
Canton : Cléry-Saint-André
Code postal : 45370
Population : 0 habitants
Région : Centre
Arrondissement : Orléans
Canton : Cléry-Saint-André
Histoire de Cléry-Saint-André
Antiquité:Trace d’un très ancien cimetière entre la route départementale et le hameau de St André auquel un cimetière médiéval à succédé.
St André placé près de l’ancienne voie romaine appelée «chemin Rémy » (ou chemin Romain)
En lisière de Sologne sur la Butte des Élus des traces Gallo-romaines et Barbares ont été découvertes
Près du clos du Vivier des débris d’habitation romaines et des pièces datant de Claude, Trajan, Néron et Adrien (Ier et IIe siècle)
Première mention dans un texte: au milieu du VIe siècle : l’évêque d’Orléans, Marc, se trouvant à « Clariacus vicus » souhaitait rencontrer l’ermite Saint Liphart résidant à Meung-sur-Loire. Il ne fait donc pas de doute que « Clariacus » désigne Cléry. Le terme « Vicus » désignait un groupe d’habitations. On peut supposer que le Cléry de l’époque était un petit village.
Deuxième mention, celle de St André le 27 juin 651: dans son testament, l’abbé Leodebold léguait sa villa « Camberon » se trouvant à « vel Ucellus vico ». Or cette appellation est liée à St André comme le prouve un texte de l’Abbaye de Beaugency en mai 1213: « de décima sancti Andree (=St André) de Usselo juxta Clariacum (Cléry) »
Au XIIe et XIIIe siècles le nom de certains lieux apparaît :
5 chanoines fondent une habitation dans un lieu-dit qui, en leur référence, s’appelle « Les Bons Hommes ».
Le château d’Estrepoix fut fondé au lieu-dit du Trépoix (appartenant aujourd’hui à Mareau-aux-Prés) et appartenait aux ecclésiastiques. Le château fut abandonné à la fin du Moyen Âge et il ne reste aujourd’hui qu’un pan de mur près d’un tumulus.
Le château de la Salle, qui connu plusieurs seigneurs, fut détruit par les anglais. Il ne reste aujourd’hui plus que les douves.
La Malandrerie, fondée au XIIIe siècle fut une léproserie placée près du Trépoix sur la voie romaine. Il n’en reste aujourd’hui qu’une grange de ferme.
A cette époque Cléry était attaché au domaine royal, ce qui influa sur le sort de la cité dans les siècles suivanst. Saint Louis visita Cléry en 1258. Son règne est représentatif d'une periode pieuse qui allait aboutir à la découverte d'une statue.
La statue et Cléry:
Vers 1280, une statue en bois de vierge à l’enfant, de 1 m de hauteur, fut découverte dans un buisson. On lui attribua vite des pouvoirs miraculeux et elle fut placée dans une chapelle proche, mais devant l’afflux de pèlerins, on dut construire une nouvelle chapelle à l’emplacement actuel de la basilique et autour de laquelle les maisons d’un premier bourg se construisirent.
Debut XIVe siècle, Philippe le Bel s’intéressa à la Vierge et lui fit construire une église et plusieurs maisons toujours présentes aujourd’hui.
En 1428 avant le siège d’Orléans, l’anglais Salisbury passant par Cléry fit piller les richesses de l’église accumulées jusque-là et fit détruire l’église. La statue s’en sortit miraculeusement. Jeanne d'Arc passat par deux fois à Cléry : la première pour contrer le siège d'Orléans et la deuxième pour liberer Meung sur Loire. Elle eut d'ailleurs à combattre 120 soldats anglais entre Beaugency et Cléry.
L'église Notre-Dame de Cléry est mentionnée dans la comptime enfantine le carillon de Vendôme.
Les ravages causés au bourg entraînèrent une désertification de celui-ci et Cléry ne put reprendre son essor que dans les années 1460. À cette époque Louis XI, qui crut aux vertus de la Vierge, transforma cette église en ruine, en Basilique de style gothique flamboyant qui devint une Chapelle Royale. À sa mort il s’y fit enterrer avec sa femme. Le conte Dunois, compagnon d'armes de Jeanne d'Arc, exigea de se faire enterrer avec sa femme dans la basilique en remerciement des bienfaits de la Vierge.
Mais 100 ans plus tard les guerres de religion vont mener les huguenots à ravager la Basilique et la vierge fut cette fois détruite. On la remplaça au début du XVIIe siècle par une réplique réalisée à partir des descriptions des religieux. Alors que la reconstruction de la basilique nécessita de nombreuses années, on s’attela à la construction d’une fortification de 1.5 km de circonférence et de 8 m de haut pour protéger le bourg des attaques. Les portes de Blois et d’Orléans furent construites. Cependant les deniers manquèrent et la construction resta fragile et inachevée. Le dessin le plus ancien de la basilique en 1699 présente bien l’aspect général de Cléry avec une basilique possédant une flèche et bordée d’une fortification toutes deux absentes aujourd’hui (la flèche retirée depuis 1710 était placée sur le clocher, seul élément subsistant de l'ancienne église du XIIIe siècle).
Au XVIIe siècle les châteaux de l’Émerillon et du Mardereau furent construits.
En 1744 la route départementale devant remplacer le « chemin Rémy » fut construite. Elle passait par le centre du bourg et fut d'abord appelée « nouveau chemin Rémy ».
A la Révolution Française, la municipalité de Cléry évita la vente et la destruction de la basilique. Cependant beaucoup d’éléments furent vendus ou détruits comme la statue de Louis XI. Le Tombeau de Louis XI fut profané par un révolutionnaire de Beaugency.
Le XIXe siècle vit de nombreuses fouilles archéologiques, ainsi que la restauration de la Basilique sous Napoléon III.Il faut aussi noter que les projets de restauration, non réalisés, de Juste Lisch en 1868 prévoyaient de reconstruire la flèche et de peindre l'interieur de la basilique.
Ensuite on énumère quelques dégradations commises en 1871 par des Prussiens, le vol du trésor de la basilique le 26 juillet 1926 et la destruction par une bombe alliée d’une habitation, rue Ephrem Lecoeur, durant la Seconde Guerre mondiale.
Un Chemin de fer passait au début du XXe siècle à coté de Cléry et jusqu’aux années 70, on peut dire que Cléry se résumait à 2 rangées de maisons de part et d’autre la route départementale, au groupement de maisons à St-André, à des maisons placées le long de quelques autres routes ainsi qu’à une série de fermes dispersées.
Le développement récent s’est caractérisé par la construction successive d’environ 6 lotissements plus ou moins espacés sur les parties est et sud est de la ville ainsi qu'un grand nombre de maisons particulières.
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source : Wikipedia