Nantes en bref
Département : Loire-Atlantique
Code postal : 44000
Population : 269343 habitants
Région : Pays de la Loire
Arrondissement : Nantes
Canton : Canton non précisé
Code postal : 44000
Population : 269343 habitants
Région : Pays de la Loire
Arrondissement : Nantes
Canton : Canton non précisé
Histoire de Nantes
Article détaillé : Histoire de Nantes.L'historien Polybe mentionnait déjà en 147 av. J.C., l'existence d'un port fluvial à l'embouchure de la Loire appelé « Corbilo », bien que son emplacement exact reste inconnu. Les Celtes seraient arrivés entre le Ve et le Ier siècle av. J.-C. Vers 70 avant J.C., les Namnètes, peuple gaulois, occupent la région de Nantes à l'estuaire de la Loire. En 56 avant J.C, Jules César envahit la Gaule : la cité gauloise des Namnètes (localisée dans l'actuel quartier historique du Bouffay) devient la « civitas » Romaine de « Portus Namnetus ».
La ville est christianisée durant le IIIe siècle, et devient le siège de l'évêché. Deux martyrs sont à l'origine de la christianisation de Nantes : Saint-Donatien et Saint-Rogatien.
En 490, la ville, défendue par des troupes bretonnes, résiste aux attaques des Francs, considérés alors comme une menace contre le monde gallo-romain. Devant la résistance des "Arborhyques", les barbares germaniques sont obligés de traiter avec les Bretons. On ne connait pas les termes de cette alliance.
Suite à la Bataille du Grand-Fougerais, Charles le Chauve et Erispoë, chef breton, signent en septembre 851 le traité d'Angers. Le Roi de France reconnait la tutelle bretonne sur les pays rennais, nantais et de Retz, fixant ainsi les limites frontalières de la Bretagne « historique »[3].
Dans la lutte avec la maison de Rennes, la maison de Nantes acquiert la suprématie par l'accession d'Hoël de Cornouaille, comte de Nantes, au trône ducal en 1066.
Duchesse Anne
Quoique nomadisant de château en forêt, les ducs de Bretagne séjournent très souvent à Nantes, et plus encore à partir du règne de Pierre II puis de François II qui en fait sa résidence principale. On y trouve donc le Château des Ducs de Bretagne, dans lequel vécut enfant une des plus célèbres figures bretonnes, la duchesse Anne de Bretagne.
La plupart des ducs de Bretagne choisirent Nantes et ses environs comme lieu de sépulture.
Charles VIII entre dans la ville en 1491 et celle-ci est unie à la France (comme le reste de la Bretagne) en 1532.
L'Édit de Nantes y est signé en 1598 par Henri IV.
Nicolas Fouquet y est arrêté par d'Artagnan sur ordre de Louis XIV le 5 septembre 1661.
Des troubles se produisent dans la ville pendant la Révolte du papier timbré survenue en 1675.
Des réfugiés acadiens chassés d'Acadie après le Grand Dérangement trouvent refuge dans l'actuel quartier de Chantenay (à Sainte-Anne) entre 1775 et 1785.
Au début du XVIIIe siècle la ville est le premier port français. Elle fonda sa richesse sur le commerce triangulaire et devint la première place négrière d'Europe.
Durant les guerres de Vendée, Nantes resta républicaine, malgré un siège. En effet, pendant la Révolution, les Vendéens, sous Cathelineau et Charette, entreprirent, le 29 juin 1793, de s'emparer de Nantes. Cathelineau y fut mortellement blessé, Charette y fut fusillé le 29 mars 1796. Jean-Baptiste Carrier, représentant de la Convention, procède entre 1793 et 1794 à des exécutions de masse par noyade, qu'il appelle « mariages républicains » ou « déportation verticale », en fait, un véritable massacre systématique basé sur l'opinion politique et la foi.
En 1801, Après la création des départements qui obligèrent les diocèses français à s'adapter aux nouvelles limites territoriales. Le Concordat établit de nouvelles dispositions entre l'Etat et l'Eglise. Ainsi le hameau de Saint-Jacques (dépendant de la paroisse de Saint-Sébastien-sur-Loire), blotti autour de son prieuré, devint une nouvelle paroisse. Celle-ci ainsi que les îles de la Loire (futur île Beaulieu), dépendantes de la commune voisine de Saint-Sébastien-sur-Loire furent rattachées à la commune de Nantes. En ce début du XIXe siècle, les limites municipales de la commune de Nantes franchissaient la rive Sud de la Loire en prenant juridiquement possession du châtelet de Pirmil et du faubourg Saint Jacques.
Monument des 50 otages
Dès 1825, c'est à Nantes que sont créés vraisemblablement les transports en commun grâce à Stanislas Baudry avec ses omnibus remplacés par le tramway en 1875 de type Mékarski.
En 1908, rattachement des communes limitrophes de Doulon (à l'est) et de Chantenay (à l'ouest).
Les bras de la Loire sont comblés à partir de 1926.
La ville est nommée par le décret du 11 novembre 1941 Compagnon de la Libération suite à l'exécution, le 22 octobre 1941, de 48 otages en représailles à l'assassinat du lieutenant-colonel Hotz deux jours plus tôt par trois jeunes résistants communistes. Cet évènement donnera son nom à l'une des principales voies de Nantes : le Cours des 50 otages.
La ville est bombardée en 1943.
1958 : Abandon du tramway électrique et démolition du Pont transbordeur de l'ingénieur Ferdinand Arnodin.
1985 : Nantes est la première ville française à se doter d'un réseau de tramway moderne (qui est aujourd'hui le plus important de France).
source : Wikipedia