Plouescat en bref
Département : Finistère
Code postal : 29430
Population : 0 habitants
Région : Bretagne
Arrondissement : Morlaix
Canton : Plouescat
Code postal : 29430
Population : 0 habitants
Région : Bretagne
Arrondissement : Morlaix
Canton : Plouescat
Histoire de Plouescat
La région de Plouescat fut peuplée dès le Paléolithique (-8000 ans avant J-C) ; en attestent des outils et des armes découverts sur différents sites.Ces humains étaient sédentaires, comme le montrent cinq menhirs, le dolmen et les vestiges d'une allée couverte datant de la période du Néolithique vers -3000 avant J-C. L'allée couverte de Kernic (classée monument historique depuis 1960) a la particularité d'être immergée à certaines époques, puisque située à 3,50m au dessous du niveau des plus hautes mers ; ce qui donne une idée de la variation du niveau des eaux depuis l'époque de la construction.
Pendant la période du bronze moyen (-1000 ans avant J-C), on constate les premiers signes de la domestication de l'espace vital pour permettre l'élevage et la culture.
Vers la fin du Ier siècle avant J-C, Plouescat fut occupée par les romains, en atteste la présence de vestiges d'un balnéum (ou thermes) à Gorrébloué.
La période du Haut Moyen Âge, de l'an 500 à l'an 1000, sonne le glas de la christianisation de la population locale; la présence de croix pattées est symptomatique de cette transformation.
Durant le Xe siècle puis la Renaissance (de 1626 à 1627), la ville fut frappée par la peste. Environ un millier de personnes périrent.
Au début du XVe siècle, le 1er Registre Baptismal consigne en latin, les présentations au baptême.
En l'an 1636, un certain Pierre du Chastel, écuyer, sieur de Lislengal, proclamait être capitaine de Plouescat et faire garde à la côte en l'absence de sieur Saint-Georges, capitaine d'un vaisseau du Roi.
En 1763, la toute première église datant du XIIIe siècle fut remplacée par une nouvelle.
D'après la tradition, sous les sables du Kernic, se trouverait une forêt (nommée Coat An Noz) engloutie en une nuit.
En 1778, dans l'anse du Kernic, la frégate française la Belle Poule[4], commandée par le lieutenant de vaisseau de la Clocheterie, vint mouiller afin de débarquer ses morts à Cam-Louis. Et ce, après avoir combattu avec succès la frégate anglaise l'Aréthuse aux larges des côtes plouescataises, 1er acte de la Guerre de Sécession (guerre anglo-américano-française) qui dura 5 ans vers le Traité de Versailles (1783) et la déclaration d'indépendance américaine.
On note une forte opposition à la constitution civile du clergé durant la Révolution française. Plouescat devient alors chef-lieu du canton au détriment de Cléder (Kleder).
En 1864, l'église actuelle (église paroissiale Saint-Pierre) fut construite. Le cimetière est, quant à lui, déplacé hors de l'agglomération.
Le XXe siècle sonne le glas de l'essor économique et social.
En 1919, voit le jour une usine d'iode à Pont-Christ. Les goémoniers, de Plouguerneau (Plougerne) jusqu'à l'île Callot, fréquentaient cette usine qui produisait surtout de l'iode bi-sublimé. Onze autres usines existaient alors dans le Finistère. L'usine de Pont-Christ, dernière usine d'iode en Bretagne a été arrêtée en 1955.
De 1901 à 1954, la population locale augmente de 769 habitants et ce malgré la perte d'environ 200 âmes durant les deux guerres. La desserte des écarts en électricité, voirie, téléphone et en eau de la ville est achevée. La ville était desservie par une ligne de chemin de fer à voie étroite de 1912 à 1935[5] (cf le réseau breton). Cette ligne dénommée "le train-patate"[6] assurait la liaison St Pol de Léon - Lesneven (Kastell Paol - Lesneven).
source : Wikipedia