Vermand en bref
Département : Aisne
Code postal : 02490
Population : 1069 habitants
Région : Picardie
Arrondissement : Saint-Quentin
Canton : Vermand
Code postal : 02490
Population : 1069 habitants
Région : Picardie
Arrondissement : Saint-Quentin
Canton : Vermand
Histoire de Vermand
À l'époque de la conquête romaine, les Gaulois de la région se nommaient les VIRO-MANDUI dont le sens n'est pas établi avec certitude: "hommes-petits, pour les uns,"hommes-chevaux" (centaures), pour les autres. Ils appartenaient au groupe des Belgae, les Belges issus d'une vague d'immigration celte du IIIe siècle avant notre ère et principalement installés dans le Nord de la Gaule. César signale la combativité et la bravoure des Belges. Il affronte la coalition des Nerviens (Bavay - Hainaut), Atrebates et Viromands près de la rivière Sabis (localisation discutée), au cours d'une bataille difficile où les Romains finirent par l'emporter.Vermand devait posséder un nom gaulois qui reste ignoré. L'oppidum qui s'y trouve est le seul qui soit connu pour les Viromanduens. Il semble probable qu'il constituait leur place forte principale. En tout cas, c'était vraisemblablement la capitale de ce peuple dans les années qui suivirent la conquête, jusqu'à la fondation d'un nouveau chef-lieu à Saint-Quentin: Augusta Viromanduorum.
Cette "déchéance" politique n'empêcha pas le développement d'une ville gallo-romaine prospère, centre d'une importante production de poterie. Un grand ensemble religieux comprenant plusieurs temples a été révélé par les prospections aériennes à Marteville.
Au Bas-Empire, à la fin du IIIe ou au début du IVe siècle, il semble que Vermand soit redevenue la capitale des Viromandui, en raison de la ruine d'Augusta. C'est ce qui explique son nom qui vient de Viromandis, ce qui signifie "chez les Viromandui" (formé sur le nom du peuple, à l'ablatif pluriel, à sens locatif, cas de la langue indo-européenne qui survivait encore dans le latin). À cette époque, beaucoup de chefs-lieux changèrent de nom : ils prirent celui du peuple dont ils étaient la ville principale. Il est donc probable que les premiers évêques du Vermandois résidaient dans cette ville avant le transfert du siège épiscopal à Noyon au VIe siècle.
Durant l'époque mérovingienne, le sort de Vermand n'est pas établi avec certitude: restait-elle la capitale du Vermandois, ou Saint-Quentin, qui bénéficiait du pèlerinage sur le tombeau de son célèbre martyr, l'avait-elle déjà supplantée ? Au IXe siècle, la situation s'éclaire: les comtes de Vermandois résident à Saint-Quentin et Vermand a perdu toute importance.
Au Moyen Âge, ce n'est plus qu'un village. Au IXe siècle une communauté religieuse est installée par l'évêque de Noyon, qui devient au XIIe siècle une abbaye de Prémontrés, supprimée à la Révolution.
La seigneurie était partagée principalement entre les comtes de Vermandois, puis le roi de France, qui la céda en 1291 au chapitre de Saint-Quentin et les évêques de Noyon.
Autrefois, pèlerinage à saint Blaise pour les maux de gorge.
La commune a été entièrement détruite pendant la Première Guerre mondiale
source : Wikipedia