Bohain-en-Vermandois en bref

Histoire de Bohain-en-Vermandois

Anciennement nommée Bohain, la commune prit le nom actuel de Bohain-en-Vermandois en 1956.
Seigneurie des d'Avesnes, des ChâtilIon-Saint-Pol, des Luxembourg, des Bourbon-Vendôme, réunie au domaine royal par Henri IV, puis transmise aux Montluc-Balagny et aux Mailly-Nesles.
Le bourg fut âprement disputé au cours de toutes les guerres depuis le Moyen Age.
Autrefois centre textile important, dont les usines ont fermé les unes après les autres,Bohain était jadis la capitale du textile:Napoléon 1er commanda à un tisseur bohainois un châle pour Joséphine.Le tissage à Bohain est une tradition.On constate en effet, en consultant les registres paroissiaux du 17e siécle, qu'une des professions les plus répandues est celle de"mulquinier" ouvrier qui fabrique des toiles fines.Il est problable qu'à Bohain, ce terme désignait tous les tisseurs.
A partir de 1870,l'industrie textile s'oriente vers les nouveautés pour confection,ameublement...Bohain entre dans une période de prospérité économique.On compte vers 1895,10000 ouvriers du textile travaillant pour Bohain. De célèbres maisons de haute couture telles RODIER et LESUR avaient installé leurs ateliers dans la ville et COCO CHANEL venait régulièrement s'"approvisionner en tissus exceptionnels à Bohain
Le taux de chômage de cette commune est élevé. Néanmoins la tradition textile revit à Bohain depuis peu puisque Bohain Textile a remis à l'ordre du jour une activité de création et de fabrication de lingerie commercialisée dans une boutique située dans les murs de l'usine et appelée « de Bohain ».[2]
Le chêne brûlé
On raconte que le Chêne Brulé, vieil arbre séculaire qui marquait autrefois l'entrée de la forêt de Bohain, devait sa forme typique (il était creux en son milieu) au feu que les espagnols y mirent lors d'un siége du château en 1636. L'arbre survécut malgré tout et refleurit chaque année. Il devint le lieu de rendez-vous des enfants et des amoureux. Il fut peint par Henri Matisse (1902-1903) et Emile Flamant (1931). En 1930, lors d'une querelle de clochers, des jeunes de Becquigny mirent le feu à l'arbre mais l'incendie fut rapidement maîtrisé. Finalement, aprés une soirée d'élections municipales en Mars 1971, des mécontents l'incendièrent et lui portèrent le coup fatal. Il ne reste aujourd'hui qu'une souche encore visible au stade. Notons que c'était un point stratégique des armées puisqu'il était inscrit dans les cartes d'état-major.
Origine du nom
Bohain vient de deux termes d’origine franque : « bos » (bois) et « ham » (village) c’est à dire le « village des bois ». La ville fut en effet entourée, jusqu'en 1836, d'une épaisse forêt de 1200 hectares.

Carte de Bohain-en-Vermandois